lundi 30 novembre 2020

Vidocq en marches

 Edifiée sous la Restauration, la Galerie Vivienne fut, jusqu'au second empire, à l'épicentre du commerce de luxe parisien. Par temps de pluie ou de forte chaleur, c'est un refuge bienvenu même de nos jours. 


C'est Marc S. qui nous entraîne dans ces galeries toujours un peu mystérieuses...


Les galeries n'étaient pas seulement des lieux de commerce, c'étaient aussi des rue qui distribuaient des immeubles où des gens résidaient. D'où les escaliers !


On aimerait bien que les moyens de transport individuels aillent se garer ailleurs que dans les cages d'escaliers !


Dans trois ans, ces escaliers auront deux-cents ans !


Si l'on met son nez à la fenêtre (ou son œil !), on voit la verrière de la galerie:  


Le plus célèbre des escaliers de la galerie, c'est sans conteste celui du numéro 13, car c'est là qu'habitait Vidocq...


Cet ancien bagnard devenu policier inspira de nombreux écrivains et non des moindres. Citons Eugène Sue, Alexandre Dumas, Gaston Leroux, et même Balzac et Hugo !


Je ne me souviens pas: vous ai-je dit que j'aimais les escaliers ?


Nombre de rumeurs coururent (et courent encore) sur certains passages souterrains permettant de s'enfuir discrètement... On cherche encore...



Merci à Marc pour ces images !



4 rue des Petits-Champs, 5 rue de la Banque et 6 rue Vivienne, Paris II°.



Aux arméniens

Le jardin d'Erevan se trouve sur le cours Albert I°, au débouché du pont des Invalides.


On peut y voir le Monument du génocide arménien, statue du RP Komitas, inauguré le 24 avril 2003 par Bertrand Delanoë.
Nous sommes à deux pas de la cathédrale arménienne de Paris.
Vous pourrez voir sur ce site la genèse de ce monument.


Le choix du RP Komitas pour ce monument vous est expliqué ici.


Malgré que ce monument soit régulièrement nettoyé (par des arméniens de Paris), il se trouve toujours des négationnistes pour y apposer leurs souillures; c'est volontairement que je les ai masquées. 




Le dos de la statue est orné d'un Khatchkar (pierre-croix), symbole de l'identité arménienne.


Le texte en arménien qui avait fait l'objet d'une énigme (vite trouvée) sur Paris-Bise-Art:





Que ce modeste article soit perçu comme un message d'amitié pour le peuple arménien qui a tant souffert.


Vous trouverez d'autres articles consacrés à l'Arménie en cliquant sur le libellé "Arménie" ci-dessous.

Jardin d'Erevan, cours Albert I°, Paris VIII°.


Jeu de la fin provisoire du reconfinement - Novembre 2020 (1)

 Notre envoyé spécial Claude P. a décidé de m'humilier: il m'a envoyé une énigme dont je n'ai pas trouvé la solution !

Et vous, la trouverez-vous ?

Où cette photo a-t-elle été prise ?


Bonne chance à tous !



vendredi 27 novembre 2020

Jeu du reconfinement - Novembre 2020 (8)

 Elle est curieuse cette inscription, non ?

1 - Que dit-elle ?

2 - Où l'ai-je photographiée ,



Bonne chance à tous !


Jeu du reconfinement - Novembre 2020 (7) - La réponse

 L'objet de ce jeu était un bloc de pierre posé au sol et dont j'ignorais tout sauf sa localisation. Ce bloc était un peu caché derrière l'hôtel de ville de Montrouge, sans indication de sa provenance.

Comme toujours, les lecteurs de Paris-Bise-Art se sont déchainés et c'est Mars S. qui sort vainqueur de cette recherche, je lui laisse la parole:

" on est à Montrouge , place de la mairie devant le monument Draeger de 1930 construit à partir de décors sculptés de bâtiments Draeger disparus et assemblés dans les années 80. Il s'agit de l'imprimerie Draeger Charles fondée à Paris en 1887 puis installée à Montrouge en 1930. Cassandre était son graphiste. Cet imprimeur était spécialisé dans l'impression des catalogues de luxe et de l'industrie automobile "


Et voilà, ne vous avais-je pas dit que le le lectorat de Paris-Bise-Art était le plus cultivé du ouaibe ?

Bravo Marc !

**




Place Pigalle (Suite de la suite)

  Tous nos envoyés spéciaux sont au chevet du petit jet d'eau de la place Pigalle; il est vrai qu'il n'est pas fréquent de voir des travaux sur le patrimoine aller bon train à Paris ces temps-ci...

C'est donc Super-Matthieu qui le premier cette semaine nous a montré le travail d'enduisage du bassin; celui-ci ne devrait plus fuir !


Ces photos sont de lundi dernier, le 23 novembre.


Deuxième salve cette semaine avec Laurence D-J qui nous envoie ces photos où l'on voit les nouvelles buses prêtes à fonctionner:


Ces photos sont d'hier le 25 novembre.


Je ferais observer à Super-Matthieu que Laurence D-J met du ciel bleu sur ses photos, c'est plus joli !

Merci à tous les deux, on attend la suite avec impatience !

Place Pigalle, Paris IX°.

mercredi 25 novembre 2020

Une zone zapatiste dans le XX°.

 La tranquille rue des vignoles, dans le XX° arrondissement, cache des petites pépites qu'il faut bien regarder aujourd'hui avant que les bétonneurs ne s'en emparent...



Au numéro 33, des affiches, des plaques et une banderole encadrent un de ces vieux passages où jadis fleurissaient les petits ateliers:


Vous pouvez agrandir l'image, vous verrez que nous sommes en face d'une zone zapatiste ! 
 ¡Ya basta!

On y danse aussi le flamenco !



Pardon si je fais de la peine à la maire de Paris, mais je trouve ça cent fois plus beau que les cubes de bétons et les tours qu'elle s'évertue à construire...


Il y a même du miel !



Merci à Claude P. pour ce voyage !

33 rue des vignoles, Paris XX°.

Jeu du reconfinement - Novembre 2020 (7)

Alors, pour cette photo, je voudrais savoir:

1 - Où est-ce ? (Je connais la réponse, ayant pris la photo).

2 - Qu'est-ce que ça représente ? (Et là, je ne sais pas !)



 

Bonne chance à tous !


Noyons le poisson

 Je crains que notre envoyé spécial Claude P; ne se soit déconfiné un peu trop vite: il nous envoie ces photos assorties d'un jeu de mots navrant: "NOYON le poisson"...

Je ne vous cacherai pas que je suis consterné !





Les charpentiers de Paris

 C'est l'histoire d'une coopérative ouvrière fondée par 26 Compagnons du Devoir et présidée par Jean-Louis Favaron.


C'est aussi le sujet de notre dernière énigme dont la solution a été brillamment trouvée par Tilia.


D'abord installée au 24 rue Labrouste dans le quinzième arrondissement parisien, l'entreprise déménagera à Bagneux en 1969.
De Paris, elle emportera la charpente de l'atelier qui sera remontée, ainsi que les deux bas-reliefs encadrant l'entrée.




Même si l'entreprise a pris la forme d'une société, elle a conservé sa forme coopérative. 
Allez vous promener sur leur site, il est très bien fait !


Cette évocation des Charpentiers de Paris ainsi que l'énigme vous ont été proposées par Dominique L. que je remercie chaleureusement.

46 rue des meuniers, Bagneux (Hauts de Seine).