lundi 30 novembre 2015

Les caves du Louvre

Cette photo ne vous rappelle rien ? Regardez : Clic !
Si nous y revenons aujourd'hui, c'est pour visiter les sous-sols où viennent de s'installer Les caves du Louvre.
Nous sommes devant l'hôtel occupé jadis par la maison Trudon (1643), maître cirier, qui fournira la cour de France et survivra à la Révolution. Vous pouvez encore admirer ses créations dans sa boutique de la rue de Seine ( Clic ! ).


L'entrée se situe à gauche du porche.
Le concept des Caves du Louvre n'est pas celui d'un caviste ordinaire. Nous sommes ici dans un "atelier de winemaking", "une expérience autour du vin", ou comme le clame leur site, une "french wine experience". La visite est conçue autour d'une tablette qui vous permettra de visiter en "réalité augmentée" ; on vous proposera une application pour votre smartphone...
Le fort sympathique guide vous expliquera que Claude Trudon était certes cirier mais qu'il était aussi sommelier du roi. La vérité est qu'il avait acheté une épicerie où il vendait ses créations.
On vous dira également que les caves auraient été reliées au Louvre par un mystérieux souterrain... Or, quand Claude Trudon s'installe en 1643, le Louvre inconfortable est abandonné par Anne d'Autriche et son fils (Louis XIV) pour s'installer au Palais Cardinal qui deviendra le Palais Royal. De plus, à cinq ans, je doute que Louis XIV ait bu beaucoup...


 Bon, vous avez compris que nous sommes plus dans un conte que dans l'histoire. Tout ceci est conçu pour éblouir des groupes de touristes venant de loin... Le lectorat le plus cultivé du net ne va pas aimer, d'autant que la visite coûte 11 €.
Il n'en reste pas moins qu'une visite de ces caves est plaisante, tout est impeccable et aseptisé, ni bruit ni odeur... on se croirait chez un wine-maker californien !  


La salle des arômes, décorée de ceps de vignes


La salle des tests œnologiques :



C'est joli, non ?


La salle de dégustation :



Un vrai puits, visible sur deux niveaux


Les différents types de vignes sont ici présentés comme des bijoux



Un vrai-faux chai :


Ces salles sont privatisables


Bon, vous avez compris que je ne suis pas client de la "french wine experience" ; je préfère les chais imprégnées de l'odeur du vin... mais je reconnais que cette approche un peu "Disneyland" du vin peut plaire à une certaine clientèle plus habituée aux luxueux shopping-mails d'Abu-Dhabi ou de Shanghai qu'à nos viticulteurs ou nos cavistes.
J'ajoute que le travail des décorateur est bluffant : certains murs sont faux et il est  difficile de les distinguer des vrais ! 


Merci à Marc S. qui m'a signalé l'ouverture de ce lieu.

Pris d'entrée : 11 €
52 rue de l'arbre sec, Paris I°.

vendredi 27 novembre 2015

mercredi 25 novembre 2015

Le cactus du cimetière de Montmartre

À Montmartre, c'est bien connu, l'humour ne perd jamais ses droits... même au cimetière.
Voyez ce cactus planté au milieu des tombes de la 30e division :


Il vous fait immanquablement penser à un doigt d'honneur ? Pas étonnant.



Regardez l'épitaphe : Mourir ? Plutôt crever ! Ça ne vous rappelle rien ?


C'est bien la tombe du dessinateur Siné que vous regardez.
Ah ! Un dernier détail : Siné n'est pas mort à l'heure où nous écrivons, il est juste prévoyant !


Cimetière de Montmartre, 20 Avenue Rachel, Paris XVIII°.

mardi 24 novembre 2015

Enceinte, elle est enterrée pour la deuxième fois !

Mais non, il ne s'agit pas du titre racoleur d'un magazine de faits divers ! Je parle de l'enceinte de Charles V.
Il y a un mois, souvenez-vous, nous avions découvert un morceau de la susdite qui avait été mis au jour à l'occasion de travaux ( Clic ! ).

photo prise le 20 octobre 2015

Et bien figurez-vous qu'à midi, j'avais laissé mon fougueux destrier rênes longues et c'est d'un galop joyeux que je me dirigeais vers la Bastille quand soudain, le choc ! La place Teilhard de Chardin avait retrouvé son aspect habituel. Plus de fouilles, plus de gravats, rien !

photo prise le 24 novembre 2015

Gageons que cet étonnant enfouissement n'ait pour but que de préserver les vestiges dans l'attente d'une fouille plus complète. Quant on connait l'amour de la mairie de Paris pour le patrimoine, il n'y a aucune raison d'en douter ! 

Place Teilhard de Chardin,  Paris IV°.

lundi 23 novembre 2015

Maison suisse de retraite - Issy-les-Moulineaux

Hors Paris

Cette maison de retraite, ainsi que l'hôpital voisin, dépendent de la Confédération Helvétique. Elle succède en ces lieux aux Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve qui avaient succédé en 1887 aux Pères du Sacré-cœur de Picpus qui y tenaient leur noviciat depuis 1845.
Dès l'entrée, la décoration nous indique que nous sommes dans une maison de retraite particulière.


Malgré les mises aux normes, la maison a conservé de beaux volumes intacts comme cet escalier :


Certaines pièces ont conservé leurs dorures :




Le plus surprenant : cette magnifique chapelle, toujours en fonction :



Par la fenêtre, la vue porte sur les jardins en terrasses et le grand bassin... Allons-y !



La partie basse du jardin est constituée d'une large pelouse où gambadent... des girafes !


Oui, oui, des girafes !




Sur cette vue de la façade, on distingue la partie centrale où le vestibule d'entrée a été transformé en chapelle.


Nous sommes dans une maison de retraite; on n'y déambule donc pas comme dans un musée. Cependant, la maison s'ouvre lors des journées du patrimoine et il n'est pas impossible de pouvoir visiter au moins la chapelle si vous êtes aimable et bien élevé !

23 Avenue Jean Jaurès, Issy-les-Moulineaux ( Hauts de Seine ).

dimanche 22 novembre 2015

Septième anniversaire


Le weekend dernier, Paris-Bise-Art atteignait l'âge de raison ( sept ans ), mais le temps n'était pas aux célébrations, hélas.
C'est donc avec une semaine de retard que je vais procéder à ma séance annuelle d'autosatisfaction. Elle aura cette année une saveur toute particulière, car nous franchissons aujourd'hui le cap du million de visites, 


Voici les chiffres :

Paris-Bise-Art, c'est : 1789 articles
                        10406 photographies
                          264 membres 

et sur Twitter, c'est   3210 tweets
                         346 abonnés

Notons que pour la première fois, les abonnés sur Twitter sont plus nombreux que sur le site-père.


Encore une fois, un grand merci pour votre fidélité, et en route pour les deux millions !

jeudi 19 novembre 2015

Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles !

Le Beaujolais nouveau est arrivé ; une bonne raison d'aller boire un verre en terrasse !


Ne vous méprenez pas : je ne souffre pas d'une agueusie subite. Je continue à préférer la Romanée Conti ou le Château Latour ! Mais en fin de mois, c'est toujours meilleur que du Caca-cola !

L'Hôtel de Villars - Mairie du VII°

Au 116 rue de Grenelle, un grand porche un peu prétentieux masque la mairie du VII° arrondissement et sa cour d'honneur.


Côté rue, on peine à reconnaître l'Hôtel de Villars dans cette façade classique un peu monotone :


Mais sitôt dans le hall, la profusion de marbres de couleurs nous saute aux yeux


Mais pourquoi ne sait-on plus faire de beaux escaliers comme celui-ci ?


La salle des mariages donnerait presque envie de convoler...




La salle du conseil vient de subir une rénovation absolument exemplaire


Mais pourquoi ne sait-on plus faire des plafonds comme celui-ci ?


Serait-ce le sac à main de Rachida ?


Privilège rare, nous pénétrons dans le bureau du maire !
En médaillon, la preuve que Madame Dati boit de l'eau !


Il faut impérativement sortir côté jardin pour retrouver la façade (classée) de l'Hôtel de Villars.


Ce magnifique jardin à l'anglaise - ouvert au public - recèle des petits recoins bien agréables



116 rue de Grenelle, Paris VII°.