Cour-jardin rue des Martyrs

 Lorsque son porche est ouvert, le numéro 19 se présente sous la forme d'un sombre boyau au bout duquel on aperçoit de la lumière ; entrons !

Passé le premier immeuble sur rue, un premier jardin arboré...

Puis une grille défend un second jardin en fond de parcelle:

C'est romantique à souhait !

On ne pourrait plus faire cet article aujourd'hui car la ville de Paris a installé des plates-bandes là où encore hier, on pouvait s'arrêter ne fut-ce que cinq minutes... Même les commerçants font la gueule !

19 rue des Martyrs, Paris IX°.

51 rue de Belleville

 Le 51 rue de Belleville n'a rien d'exceptionnel, c'est ce que l'on appelait naguère un immeuble de rapport.

Coup de chance, la porte est ouverte; entrons jeter un oeil ! 

Après avoir traversé le premier bâtiment, nous sommes face à une longue sente...

Très longue...

Trop longue...

Voilà, demi-tour. Cette longue ruelle est un peu comme une cour où les gens se connaissent, boivent l'apéritif, font griller des chipolatas... La vie quoi !

51 rue de Belleville, Paris XIX°.

Courette 56 rue Charlot

 Il suffit parfois qu'une porte s'ouvre pour que la rue sourit !

Ce porche bleu habituellement clos laisse aujourd'hui entrevoir des touches de couleurs...

Vite, attachons le fougueux destrier et allons voir !

Cette ancienne cour tout en longueur a conservé les anciens ateliers datant de l'époque du Marais industrieux.

C'est aujourd'hui plus calme; les souris d'ordinateurs font moins de bruit que les machines-outils !

On déplorera cependant que le sol ait été traité façon zone industrielle; je mets ma main à couper qu'il y avait là au moins une pierre à bois !

56 rue Charlot, Paris III°.

23 rue de la Chapelle - Paris XVIII°.

 Signalée par un de nos lecteurs qui y fut gardien, cette adresse - 23 rue de la Chapelle - a bien changé.

Si l'extérieur n'a pas été bouleversé, les deux immeubles des 23 et 25 ont été regroupés, l'entrée de gauche servant d'accès au parking..

La porte de droite - blindée - donne sur une solide grille défendue par un digicode, ce qui donne une idée du niveau de sécurité du quartier...

Une fois le premier immeuble passé, surprise !

Il ne reste rien du vieux passage. Des constructions modernes les ont remplacées, tout en restant dans le gabarit antérieur, bravo !

Notre lecteur serait aujourd'hui bien en peine de retrouver les anneaux qui jadis servaient à attacher les chevaux !

Nous sommes au fond, demi-tour !

On devine des apéros... 

Retour vers la "civilisation" !

Un grand merci à notre lecteur qui m'a donné l'adresse !

23 - 25 rue de la Chapelle, Paris XVIII°.

Un Paris faubourien... rue Daguerre

 C'est entre fromage et dessert qu'il faut  trouver une double porte grise au numéro treize:

Une fois la porte franchie (ouverte en semaine), nous pénétrons dans un autre monde...

Où sommes-nous ?

Une ancienne usine, une ferme, une base sous-marine désaffectée ?

Ici, ça sent bon... Normal, c'est un traiteur !

Une cour de ferme vous dis-je !

Derrière ces murs de briques, la preuve qu'Arte n'est pas qu'une chaîne de télévision !

Dans cette ancienne imprimerie de phototypie Duval rachetée en 1964 par Adrien Maeght (oui, oui, la galerie !), le célèbre galeriste installe toutes les techniques utilisées dans l'imprimerie d'art (eaux-fortes, lithographies, livres d'art, catalogues d'exposition, etc...).

D'autres photos sur le site Riveneuve. 

Avouez que c'est inattendu !

Voilà, la visite est terminée, Paris est là-bas, derrière la porte !

13 rue Daguerre, Paris XIV°.