Bien cachée sur l'ancienne "butte aux gravois" (butte artificielle formée de détritus, les gravois), invisible des boulevard et du quartier auquel elle donna son nom, l'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle est la deuxième du nom. Elle est la seule avec Notre-Dame de Paris à avoir été construite sur pilotis.
Lors de la reconstruction au XIX° siècle, on conserva de l'ancienne église le clocher:
Style néoclassique très sobre:
Au centre de la nef, ce récent baptistère surprend par sa taille !
La première pierre de la vieille église avait été posée par la reine Anne d'Autriche:
Dans le chœur ainsi que sur les bas-côtés, beaucoup de peintures dont deux Philippe de Champaigne.
La chapelle Notre-Dame Consolatrice, très ornée:
Comme dans bien des églises parisiennes, on constate l'outrage du temps...
Ici, un Saint-Jérôme du XVII° siècle en albâtre:
Dirigeons-nous maintenant vers ce coin mal éclairé près de l'entrée:
Voyez-vous dans le coin ce qui ressemble à un débarras ? C'en est un !
Mais grâce à la gentillesse du curé, la porte sera ouverte pour nous...
Et là, au milieu d'un fatras d'objets divers, cette porte de prison !
Cette porte qui était jadis exposée dans l'église témoigne de l'assassinat du curé de la paroisse - l'abbé Bécourt - après un séjour dans la prison de Mazas, pendant de la Commune en 1871.
25 rue de la lune, Paris II°.