A l'angle de la rue Amelot et de la rue Jean-Pierre Timbaud, sur une placette en demi-lune, un majestueux portail surmonté d'un haut-relief (Minerve) attire le regard... mais il est toujours fermé !
Il faut savoir qu'à l'époque de son percement (1781), la rue Amelot ne possédait pas de numéros impairs. Notre hôtel faisait donc face au mur de soutènement du boulevard du Temple, vestige de l'enceinte de Charles V.
Profitant de la présence d'ouvriers dans la cour, j'ai pu me glisser à l'intérieur de cette stupéfiante cour circulaire.
Hormis ce portique donnant accès aux étages, rien d'ostentatoire
Amusant à observer : les fenêtres à gauche de cette photo sont factices. L'architecte (André Aubert) a voulu ainsi masquer l'étroitesse du terrain comme le montre la vue aérienne ci-dessous.
Seule, une brèche vient éclairer ce puits, au dessus du porche
En sortant, n'oubliez pas d'observer près de la porte ce repère de nivellement (hélas endommagé).
La façade extérieure est rythmée par des bas-reliefs représentant des angelots joufflus.
Cet hôtel aujourd'hui partagé en appartements appartint à un homme d'église, l'abbé Dumonçais (Ça gagnait bien un abbé, non ?).
136 rue Amelot, Paris XI°.