Le calvaire (ou la croix) de l'Evangile.

On trouve à cet endroit une croix attestée en 1540.

Ce calvaire a bien failli disparaître cent fois, mais il est toujours là aujourd'hui.

On le trouve même sur d'anciennes cartes postales, dans son environnement d'alors, coincé entre les gazomètres et les voies de chemin de fer.

Cette scène du film "Les portes de la nuit" de Marcel Carné est on ne peut plus réaliste:

Même dans la journée, c'était lugubre...

Et bien, contre toute attente, notre croix est toujours debout, même si désormais on ne peut plus parler d'un calvaire.

Ces photos datent de 2015:

Et cinq ans après, surprise !

La croix et son socle ont été restaurés en 2019 par les services de la Ville de Paris, grâce à l'action conjointe de la COARC (Conservation des œuvres d'art religieuses et civiles) et du Département de l'histoire et de la mémoire de Paris.

Merci à Marc S. pour ces photos !

Angle de la rue de l'évangile et de la rue d'Aubervilliers, Paris XVIII°.

Le calvaire de la rue de l'évangile

A l'angle de la rue de l’évangile et de la rue d'Aubervilliers, personne ne remarque ce calvaire, l'un des derniers de Paris. Et pourtant il est là depuis longtemps ! Jacques Hillairet nous parle d'une croix plantée là en 1540 ; nous étions alors en pleine campagne et ce secteur voyait les boues parisiennes être déversées dans des flaches (mares d'eau sale)... ça devait sentir bon !

Au tout début du XX° siècle, notre calvaire se trouve coincé entre la voie ferrée et les gazomètres... ambiance !

image B.N.

Cette photographie prise en 1946 nous montre Yves Montand et Nathalie Nattier lors du tournage du film de Marcel Carné "Les portes de la nuit".

Photo Raymond Voinquel

 Enfin, en 2015, dans un quartier en pleine évolution, nous retrouvons notre croix. Elle a perdu la clôture qui la protégeait, mais - surprise - elle est fleurie et semble même être l'objet d'une certaine dévotion. 

Angle de la rue de l'évangile et de la rue d'Aubervilliers, Paris XVIII°.