L' Alma m'atterre !

 Si vous vous placez au milieu de la place de l'Alma et que vous regardez en direction de l'est (vers la Concorde), voici ce que vous voyez. Une étendue jaune paille appelée ici "végétalisation" et qui fut naguère une pelouse... Et une grosse masse bleu ciel qui bouche un peu la perspective:

Mais qu'est-ce ? Une baraque de chantier ? Un nouveau modèle de conteneur ? Une décoration municipale ?

En contournant la chose, nous rencontrons un objet familier aux parisiens; une armoire électrique déglinguée !

Heureusement, l'autre côté du bidule va nous donner l'explication: nous sommes devant une station à hydrogène !

Comme on le voit, cette technique a déjà reçu l'aval des décorateurs urbains...

Place de l'Alma, Paris VIII°.

La pompe-à-feu du château de Bagatelle (2)

En 2013 déjà, Paris-Bise-Art avait marqué l'arrêt devant l'ancienne pompe à feu du château de Bagatelle (Clic !).

C'était il y a plus de cinq ans et voici ce que nous disions: "délaissée par son propriétaire (la ville de Paris), la pompe-à-feu est à l'abandon, ouverte à tous les vents et  en proie au vandalisme..."

Que dire aujourd'hui ? La même chose.

Ici des morceaux de pierre qui sont déjà tombés:

Au travers d'une fenêtre, grâce à mon gros zoom,on voit la détérioration qui progresse...

Qu'en sera-t-il dans cinq ans ?

Allée du Bord de l'eau (vers le pont de Puteaux), Bois de Boulogne, Paris XVI°.

Square du cardinal Verdier (2)

C'était en 2012, j'avais photographié ce reste de pompe ou supposé tel, planté au beau milieu d'un square où personne ne va (Clic !).

Cinq ans plus tard, j'ai eu confirmation qu'il s'agissait bien d'une pompe à bras. Celle-ci faisait partie du bastion 73 de l'enceinte de Thiers.

La caserne n°11 desservait ce bastion 

La caserne n'est plus une caserne, mais elle en porte toujours le titre:

1 rue Thureau Dangin, Paris XV°.

Pompe à bras rue de Seine

Lorsqu'au tournant du XX° siècle, Eugène Atget photographie cette cour du 36 rue de Seine, il ne se doute pas qu'un siècle plus tard, il aurait les honneurs de Paris-Bise-Art !

En agrandissant sa photo, on distingue sous le passage voûté, un puits à bras et son coffrage en bois comme il en existait alors de nombreux.

Et bien le voilà ce puits, il est toujours debout !

Cette pompe était branchée sur un puits mitoyen, partagé avec le 34 rue de Seine.

Jetez-y un œil quand vous passerez par là, la porte est ouverte.

36 rue de Seine, Paris VI°.

La galerie Louis Vuitton

Située au cœur d'Asnières, dans les ateliers qui virent les débuts de la célèbre marque, la galerie Louis Vuitton est désormais ouverte à la visite.

Comble du chic, c'est sur la rue Louis Vuitton que vous réglerez votre GPS. 

Dans l'ancienne cour couverte, une vieille pompe à essence vous surveille.

L'accueil se veut élégant, on vous équipera de portables gainés LV ( bah oui ! ) pour une visite en réalité augmentée... Seuls, 20 % des visiteurs en comprendront le mode d'emploi !

La première partie de la visite ( obligatoirement guidée ) retrace l'histoire de la marque et de son fondateur dans un élégant bric-à-brac :

Mon coup de cœur : une boîte à outils Louis Vuitton !

La seconde partie de la visite vous conduit au premier étage, dans un grand espace tout neuf :

Là aussi, les différents modèles de sacs, robes et autres accessoires vous sont présentés.

C'est joli, les commentaires du guide sont très (trop ?) complets, mais l'impression générale est de se trouver dans un magasin de la marque...

C'est ça une malle-cabine :

Les appartements "privés" du fondateur n'étaient malheureusement pas accessibles le jour de ma visite ; les jardins aperçus par la fenêtre non plus.

-> Les photos de la maison de famille sont là : Clic !

Soyons clairs, cette visite extrêmement bien organisée est plaisante. Le cadre est beau, le luxe est beau ! 

Il n'en reste pas moins que l'on ressort de là avec une grosse frustration : celle de n'avoir rien vu des ateliers. 

La visite est gratuite, seulement sur réservation au 09 77 40 40 77.

Galerie Louis Vuitton, 18 rue Louis Vuitton, Asnières ( Hauts de Seine ).

Une courette et rien d'autre !

A deux pas des rues grouillantes du Marais, la petite rue Payenne est un havre de paix. L'immeuble du numéro 7 protège sa tranquillité par un sévère digicode... jusqu'au jour où...

Invité par un monsieur charmant à entrer, c'est sur la pointe des pieds que j'ai pénétré dans cette adorable courette.

Les portes des anciennes écuries :

Pas un bruit, la cour est minuscule, on se croirait en Italie

Une vieille pompe à eau en état de marche :

Ça, c'est Paris !

7 rue Payenne, Paris III°.