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lundi 27 mai 2019

BNF ou le vide en gris.

Mais pourquoi ai-je décidé ce jour-la d'aller me perdre dans ce quartier glacial de la bibliothèque François Mitterrand ?
Et puis cette bibliothèque, je ne l'aime pas de loin, mais peut-être me faudrait-il l'approcher, voire y pénétrer pour l'apprécier !
L'approche est complexe, car aucune indication, aucun fléchage pour se diriger vers l'entrée principale, seulement des indications calées sur les point cardinaux...
J'opte pour l'entrée ouest pour l'unique raison que c'est seulement de ce côté que se trouvent des places légales de stationnement pour mon fougueux destrier.
L'endroit est désert, on se croirait dans un (mauvais) film de science-fiction.

Après avoir escaladé un Himalaya ou deux (comment font les handicapés ?), je me retrouve sur une immense esplanade vide dans un vent glacial... Ambiance.


L'entrée ouest semble avoir disparu ou alors une méchante fée l'a fait disparaître, nous sommes dans un conte de Perrault après tout !



Cette inscription mystérieuse est le seul témoignage que des humains ont un jour parcouru cette esplanade avant moi...


Heu... Ils sont où les chemins antidérapants ?



N'allez pas croire que j'aie pris ces photographies à l'aube ou un dimanche; il était midi et nous étions vendredi dernier !


Si vous grossissez l'image, peut-être distinguerez-vous deux humains dans le lointain...




Tiens, quelqu'un a dû comme moi chercher l'entrée sans la trouver:


Cette inscription m'a plongé dans des abîmes de perplexité dont je ne suis toujours pas sorti...



Heureusement, ces écrans sont là pour me renseigner:


C'est presque par hasard que je suis tombé sur ce "trou" où se trouve l'entrée est (c'est à dire opposée à l'entrée ouest) qui s'avérera être la seule utilisable !


Les longs couloirs sont égayés par une moquette rouge qui contraste joyeusement avec les piliers en béton sale et les vitres dégueulasses pas propres:


Il semble que le nettoyage extérieur des vitres n'ait pas été pensé à la conception, ce qui fait qu'une épaisse couche de saleté recouvre les vitres donnant sur la "fameuse" forêt, il en résulte un aspect de verre dépoli.


Une envie pressante ? Des toilettes sont là, hors d'usage.
Heureusement, à l'autre bout du navire, d'autres toilettes sont là, fermées depuis deux ans...


Ah ! Au passage, dans une pièce vide, ces deux magnifiques globes de Coronelli.
Je tiens à m'excuser d'avoir pris cette photo juste avant de m'apercevoir que les photographies étaient interdites; je n'en parlerai donc pas.


Bon, j'en ai assez, j'ai probablement parcouru l'équivalent d'un marathon, je veux sortir !
Heureusement, devant moi, ces deux tapis roulants me tendent les bras; ça tombe bien, ils sont justement placés du côté (ouest) où se trouve mon fougueux destrier.
Ils sont en panne et interdits d'accès...


Bon, c'est simple, il n'y a qu'à retraverser le bâtiment dans sa longueur pour trouver la seule sortie possible, côté est !


Le cheminement est aussi agréable qu'à l'aller... C'est chaleureux...


Regardez, un autre être humain !Celui-la est moins bête que moi, il a pris une valise où, à n'en pas douter, il y a des provisions. 


Voyez tout au bout là-bas, mon entrée ouest. Je suis comme une vigie qui aperçoit la terre !


On voit des corps épuisés qui n'ont pas atteint la sortie...



J'arrive ! Plus que l'équivalent du phare de Cordouan à descendre et je pourrai bientôt boire un café chaud et aller aux toilettes !


Le café est définitivement fermé. C'est l'heure du déjeuner et on ne voit pas âme qui vive. 


Si cette bibliothèque devait ne posséder qu'un livre, ce serait incontestablement "Le spleen de Paris", de Charles Beaudelaire...

Quai François Mauriac, Paris VI°.

mercredi 15 février 2017

La salle Labrouste de la Bnf.

C'est en 1854 que l'architecte Henri Labrouste est chargé de la reconstruction de la Bibliothèque nationale (on disait "impériale" à l'époque). Il avait trois ans plus tôt édifié la Bibliothèque Sainte-Geneviève (Clic !), considérée alors comme rationnelle et novatrice.

Par peur des incendies, on n'installa pas d'éclairage, mais il fallait assurer au lecteur un bon confort de lecture, quelque soit la place de celui-ci. Labrouste opta donc pour neuf coupoles munies de verrières et revêtues de carreaux de faïence blanche, le tout supporté par seize colonnes en fonte. Ce modèle sera copié par d'autres bibliothèques à travers le monde.

Après des années de travaux, la salle Labrouste ouvrait à nouveau ses portes aux visiteurs le 14 janvier dernier; la file d'attente contournait le pâté de maison. J'avoue n'avoir pas eu la patience de faire la queue... Mais heureusement, un de nos lecteurs - plus patient que moi - était dans la file et a bien voulu partager avec nous ses photographies. Merci à lui !
Nous nous dirigeons donc vers le 58 rue de Richelieu, où se trouve dorénavant l'entrée:



On l'appelle "salle Labrouste", mais elle a eu d'autres noms:


Je n'aurai qu'un mot: Wow ! (car je suis bilingue)


La salle Labrouste abrite désormais la bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA).





Médaillons figurant les auteurs célèbres





Les peintures d'Alexandre Desgroffe évoquent la nature, car inspirées des peintures antiques découvertes dans les villas d’Italie.




L'accès à la bibliothèque est réservé aux possesseurs d'une carte de lecteur. Il est prévu que des visites guidées soient organisées dans un futur proche.

Un grand merci à Claude P. pour sa patience et pour ses photographies !

58 rue de Richelieu, Paris II°.

jeudi 14 avril 2016

Le grand escalier de la Bibliothèque Nationale détruit ?


 Même si l'on peut comprendre que la restructuration d'envergure engagée sur le site de la Bibliothèque nationale (rue de Richelieu) nécessitait un remaniement du grand escalier, on peut tout de même être interloqué par le choix du projet définitif.
Frédéric Mitterrand avait réussi à exiger la préservation du caractère du grand escalier, Aurélie Filippetti lui avait emboîté le pas avant de finalement s'incliner.


 Alors, restructurer l'escalier, d'accord, mais faut-il le remplacer par un escalier de centre commercial en verre et métal ?


Plus d'info sur ce sujet dans cet article du Courrier de l'architecte : Clic !

 58 rue de Richelieu, Paris II°.

mercredi 17 juin 2015

Le cabinet des médailles en rouge et noir !

Le "Musée des monnaies, médailles et antiques" de la Bibliothèque nationale de France est plus connu sous le nom de "Cabinet des médailles".
Malgré les travaux en cours dans le vénérable site Richelieu, on peut, moyennant un gymkhana entre les baraquements de chantier, accéder à une aile toujours active.
Grimpons ce magnifique escalier...


Vérification : nous sommes bien dans le cabinet des médailles !


Outre l'exposition permanente de monnaies et médailles, le cabinet présente la collection de vases grecs du duc de Luynes donnée à la BnF en 1862. Cette exposition se nomme "de rouge et de noir", et ceci n'a rien à voir avec Jeanne Mas !


Plus d'info : Clic !




Vous ne manquerez pas ces deux médailliers : à gauche laque de Coromandel, à droite laque et écailles de tortue provenant de l'atelier d'A.C. Boulle.





Certaines pièces provenant de l'ancien cabinet du roi sont tout simplement sublimes !



En sortant, au rez-de-chaussée, n'oubliez pas de jeter un regard ( discret ) sur la grande salle ovale :


Visite gratuite

BnF site Richelieu, 5 rue Vivienne, Paris II°.