C'est en voyant un touite de Stéphane Fort que j'ai réalisé que j'avais aussi pris des photos de ce discret monument il y a quelques années.
Place de la bataille de Stalingrad, Paris XIX°.
C'est en voyant un touite de Stéphane Fort que j'ai réalisé que j'avais aussi pris des photos de ce discret monument il y a quelques années.
Place de la bataille de Stalingrad, Paris XIX°.
Après la fin de la première guerre mondiale, il fallait célébrer la victoire et en même temps commémorer dignement les innombrables victimes.
Il fut donc décidé d'organiser un grand "défilé de la victoire" sur les Champs-Elysées à l'occasion de la fête nationale 1919. L'érection d'un cénotaphe permettrait de ne pas oublier les morts en ces temps de fête.
On confia donc au sculpteur Antoine Sartorio le soin de construire un monument de 17,5 mètres de haut qui serait placé sous l'Arc de triomphe (le soldat inconnu n'y élira domicile qu'en 1921).
Ce monument pesant trente tonnes fut réalisé comme un décor de théâtre, en bois et en staff, c'est dire qu'il n'avait pas vocation à durer.
Mais bientôt, on réalisa que le défilé de la victoire aurait plus de cachet si les troupes passaient sous l'Arc de triomphe, dans l'axe des Champs-Elysées; on déplaça donc le monument (heureusement qu'on avait fait léger) au coin droit des Champs-Elysées et de la place de l'Etoile:
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