lundi 7 décembre 2020

Cité-jardin de la Butte rouge - Châtenay-Malabry

 La Cité-jardin de la Butte-Rouge est construite entre 1931 et 1940 par les architectes Joseph Bassompierre-Sewrin, Paul de Rutté et André Arfvidson, remplacé par Paul Sirvin et le paysagiste André Riousse. Elle est agrandie de 1949 à 1965 par des immeubles collectifs de type grand ensemble.


Elle regroupe 4 000 logements sociaux répartis sur 70 hectares.




Ici l'on a planté les immeubles parmi les arbres et non l'inverse...


Les immeubles sont de petite taille et la nature est omniprésente.


Des rues fleuries, des ordures ménagères non invasives... Le parisien que je suis est bien dépaysé !





L'avenue principale où hélas, la plupart des petits commerces ont disparu, tués par des grandes surfaces installées à proximité...



Il y a de l'eau dans les bassins, je suggère à la maire de Paris de venir ici prendre des leçons...


Vous ne me croyez pas ? Regardez:


Une longue rue traverse la cité, la rue Lucien Herr, tantôt chemin, tantôt escalier: 



La topographie du site ainsi que les éléments paysagers préexistants, ont été préservés par le paysagiste André Riousse.









Une des spécificités de la Butte rouge, ce sont ses jardins "ouvriers" colorés et charmants:





J'y ai même vu des gens prendre des bains de soleil !





J'entends dire que la municipalité de Chatenay-Malabry souhaiterait démolir en partie cet ensemble remarquable; ce serait un crime ! Il faut au contraire s'assurer de sa protection.

Rue Aristide-Briand, Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine)



3 commentaires:

Antoine a dit…

L'association de protection du patrimoine SPPEF - Sites & Monuments s'est saisie du dossier :
https://www.sppef.fr/2020/05/13/la-cite-jardin-de-la-butte-rouge-est-toujours-menacee-de-destruction/

Malheureusement, les bétonneurs, forts de leurs appuis politiques (obsédés par leurs carrières et les prochains élections) semblent actuellement avoir gain de cause.

Matthieu Rubin a dit…

Au temps jadis, ce blog nous faisait ostensiblement savoir que nous étions "Hors Paris". Ces mots étaient même inscrits en rouge en tête des billets nous emmenant au-delà des limites de la ville-lumière. Je salue la fin de cet ostracisme, teinté de racisme anti-banlieue qui ne devrait plus avoir droit de cité (de cité ! c'est marrant, çà) dans notre société moderne, festive et inclusive.

Merci maître JPD !

JPD a dit…

J'l'ai pô fait exprès !