Suite de notre visite de l'hôtel de Lauzun.
Pendant que nous sommes dans la cour, jetons un oeil aux grilles en fer forgé qui ont été vendues. Vous trouverez sous ce lien l'article que Sites et Monuments avait consacré à cette affaire...
Lisez aussi cet article du Figaro.
Les grilles démontées prêtes pour la vente.
Sur cette photo, le ravalement n'a pas été fait mais les grilles sont en place !
Leur remplacement par des portes en bois serait apparu plus authentique aux soi-disant experts...
La pluie menace... Laissez-moi garer ma chaise à porteur et nous entrons !
Je suis sûr que vous reconnaissez cette vue en contre-plongée !
L'homme qui a fait construire cet hôtel, fils de cabaretier et cabaretier lui-même, est aussi un financier à succès protégé par Fouquet. Il se nomme Charles Gruÿn (ou Groin).
Et que croyez-vous qu'il choisit comme blason ?
Une tête de sanglier et son groin !
D'inspiration italienne, l'escalier sans pilier central s'accroche aux murs, comme au château de Maisons !
L'arrivée en haut de l'escalier est saisissante !
Imaginez-vous que cet escalier ne date que de 1949, un précédant propriétaire ayant entresolé cet espace. Il avait heureusement conservé l'extraordinaire plafond.
Le plafond représente le Temps dévoilant la Vérité, attribué Charles Le Brun.
à suivre...
1 commentaire:
Le personnel efficace se fait rare de nos jours, j'invite par conséquent l'auteur à changer de moyen de locomotion !
Pourquoi ne pas privilégier le vélo, un moyen de déplacement éco-conscient et apaisant encouragé par la mairie de Paris ? (hormis pour ses élus bien entendu)
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