jeudi 13 janvier 2022

Congrégation du saint esprit (2).

 Et voici le trésor caché de la congrégation !


Dans la cour, nous l'avions devinée de loin:


Commencée par Nicolas Le Camus de Mézières en 1769, la chapelle sera terminée par Jean-François Chalgrin en 1780.


Très ornée, la voûte est surbaissée.









La nef unique est séparée en deux parties.


Cette travée posée sur des colonnes ioniques sépare le chœur des religieux avec leurs stalles et la partie arrière pour les fidèles. 


Alors, grande interrogation (et pas seulement dans mon esprit): s'agit-il d'un jubé oui ou non ?


Moi, j'aurais tendance à dire oui, et vous ?






Alors, elle n'était pas belle ma chapelle ?


Si vous voulez en savoir plus sur les spiritains, consultez leur site très complet.

Fermée en temps normal, la chapelle ouvre ses portes pour des messes.

Quelques visites (rares) sont programmées chaque année, se renseigner auprès de la congrégation.

***

30 rue Lhomond, Paris V°.


4 commentaires:

le grand barde a dit…

Merci , grâce à vous je viens d'apprendre ce qu'est un jubé .Néophyte je me garderai d'avoir un avis. Wikipédia en localise un seul en pierre dans la capitale à St Etienne du Mont
bon le grand barde va aller voir la fiche wikipédia d'ambon

Tilia a dit…

Tout d'abord, merci JPD pour cet excellent reportage photographique.
Pour répondre à votre question : la fonction d'un jubé étant avant tout de servir de chaire à prêcher, dans le cas de cette chapelle (nonobstant son garde-corps) je doute que cette tribune, faisant la jonction entre les deux tribunes latérales, ait été utilisée pour prêcher. Ceci dit, je ne suis pas experte en la matière et ce n'est que mon humble avis.

JPD a dit…

Si l'on considère l'usage qui en a été fait, vous avez raison. Je me place plus sur un plan architectural.

Anne a dit…

Merci pour cette visite en ces lieux où j'ai passé quelques samedis ou dimanches en "recollection" -entendre: retraite spirituelle- lorsque j'étais adolescente. C'était aussi, pour les demoiselles que nous étions, la possibilité de quelques visites de monuments à Paris en marge de toute pratique religieuse.