À l'origine, on trouve les blanchisseuses, les vraies, celles qui jusqu'au XIX° siècle travaillaient sur des bateaux-lavoirs amarrés en Seine.
Chaque année, à la mi-carême, cette corporation organisait une grande fête pour célébrer le redoux et la fonte des glaces sur la Seine.
D'abord limitée aux enceintes des lavoirs, la fête gagna vite la rue et se transforma en cavalcade, avec chars fleuris et déguisements. Bientôt tous les lavoirs se rejoignirent, faisant défiler leurs reines qui à leur tour élurent la "reine des reines".
Ces défilés de chars s'apparentaient à une sorte de carnaval qui traversait tout Paris.
Ce spectacle drainait des foules considérables !
Mais notre reine aujourd'hui, c'est Yvonne Béclu, élue Reine des reines en 1921, et cousine de notre lectrice Claudine LdP. Remercions-la au passage de nous faire partager ces souvenirs qui sont autant de pages de l'histoire de Paris.
La reine avait - comme il se doit - des demoiselles d'honneur:
Dans le défilé le char de la reine était l'un des plus fleuris !
Pour le portrait officiel, il fallait bien un manteau de cour (offert par le Bon Marché):
En 1921, le palais de l'Elysée avait encore cette affreuse verrière qui masquait le perron... Ce qui n'empêcha pas "notre" Yvonne Béclu d'en descendre les marches avec grâce !
N'essayez pas de la joindre, elle a déménagé !
Un grand merci à Claudine qui nous a fait voyager dans le temps !
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4 commentaires:
Des Fêtes menées tambour battant ! Une sympathique découverte, ironie du sort: le premier lave-linge mécanique arrive en 1851 sous l'impulsion d'un Américain, James King !
😭🤨 Merci
Très émue... J'ai du mal à voir l'écran...
Et vous êtes un p'tit génie de recherches, ça m'aide dans la généalogie, car en effet les aïeules, toutes belges/flamandes dès 1850 étaient marinières et s'arrêtaient au port de Pontoise, terminus de l'Oise. Mes pépés pontoisiens s'empressaient de les épouser Donc Yvonne avait suivi la tradition. Il faut que je retrouve sa tournée belge.!.
Merci 🙏 cher 🐸 ! 🐞🐞🐞
P.S.
Car je pense que les mariniers de l'Oise, Isariens , se sont sédentarisés au moment où les Chemins de Fer du Nord les ont remplacés pour le fret. Un arrière grand père a donc transformé le chaland en bateau lavoir, maître de bateau lavoir dans les registres, auparavant il menait le cheval qui touait la péniche. Le quartier La Roche près de l'Oise avait dans les recensements un nombre fou de personnes par logement. C'était donc des domiciles de secours, des communes de rattachement, comme les forains ! Géniale la vie de nos pépès courageux! encore merci.tout ça à effacer bien sûr !
Je ne vous ennuie plus!
Heureux que ça vous fasse plaisir, mais en même temps vous nous avez donné l'occasion de découvrir une coutume qui a malheureusement disparu juste avant la guerre (la 2°).
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