Regardez ce beau portail au numéro 22 rue Chapon, surmonté de deux sphynx, il a de l'allure !
Une fausse vieille enseigne nous apprend que nous sommes ici dans le domaine de Jean de Bonnot.
Rue Chapon, Jean Bonnot, j'ai l'estomac qui gargouille, moi...
Mais plus sérieusement, Jean de Bonnot évoque ces beaux gros livres aux couvertures ouvragées qui figurent dans toutes les bibliothèques.
Un dernier détail avant d'entrer: la plaque portant le numéro 22 est une survivante des premières plaques bleues et blanches (arrêté du préfet de la Seine du 28 juin 1847), d'autant plus remarquable que celle-ci est en porcelaine.
Bien que ma visite remontât au mois d'août - ce qui explique les bureaux fermés - j'ai eu la chance de tomber sur le gardien/concierge qui rentrait de vacances... Ce monsieur charmant m'ouvrit la porte et m'autorisa à faire ces photos, qu'il en soit remercié.
La cour est exigüe mais charmante, on a cru bon d'y installer des choses modernes...
Je ne pense pas que cette tête de cheval soit d'époque, mais elle est dans le style de la maison (et puis j'aime les chevaux).
Un vieux puits se fait tout petit pour ne pas gêner les vélos, cette moderne engeance.
Ça fait toujours plaisir: près de la tête rouge, une pierre à bois, malheureusement souillée par des traces de pneus...
Image volée à travers une vitre (propre), ce bel escalier:
C'est le gardien qui tint à me montrer ces plaques de pierre donnant accès à une fosse septique, et qui ressemblent à d'anciennes pierres tombales.
Aujourd'hui si la maison Jean de Bonnot a conservé une boutique, la majeure partie de l'hôtel a été aménagée en espaces de cotravail, pièces de réunion, etc.
Je n'ai pas eu accès à ces espaces, mais je suis sûr que la société LNB (Les Nouveaux Bureaux) ne m'en voudra pas de lui emprunter ces deux photographies.
Ce qui était ouvert lors de ma visite en revanche, c'est la loge du gardien gentil, et je dois dire que j'ai rarement vu de loge aussi livresque !
Voilà, l'hôtel a été fortement réaménagé, mais il garde un charme fou.
22 rue Chapon, Paris III°.
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