Nous poursuivons notre visite du domaine de Sceaux.
Impossible de quitter le domaine de Sceaux sans visiter le bourg; celui-ci est imbriqué dans le domaine (et vice-versa).
En bon français athée, je commence par l'église !
L’église a été construite en 1203 sur l’emplacement d’une chapelle du 12e siècle. Les ajouts successifs intervenus entre le 12e et le 19e siècle allient styles roman, gothique et renaissance et lui confèrent un caractère singulier. Ses qualités architecturales ont justifié son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1929. Parmi les œuvres remarquables et classées : deux vitraux du 16e siècle, deux verrières (Arbre de Jessé, Saints et saintes), le groupe sculpté du baptême du Christ de Jean-Baptiste Tuby, plusieurs plaques funéraires dont celle de la duchesse du Maine, le médaillon de l’autel de la Vierge, l’autel-tombeau de Saint-Mammès et son tableau, ou encore les deux consoles en bois.
Si j'ai délibérément recopié quelques lignes du site de la ville de Sceaux, c'est parce que, dans le cadre de l'opération "Dès que j'arrive, tout ferme", l'église était fermée pour travaux !
Magnifiquement restaurée en 2003, la halle du marché est toujours active:
Construite en 1840 par l'architecte Claude Naissant, l'ancienne mairie telle qu'on l'appelle encore aujourd'hui, abrita les services municipaux jusqu'en 1887. Elle est utilisée par la mairie pour diverses manifestations.
Toujours en plein centre-ville, une curiosité: le jardin des Félibres.
Là comme ailleurs, la ville de Sceaux a disposé des panneaux explicatifs fort bien faits, c'est bien agréable.
Curieusement, le jardin est occupé majoritairement par un bassin rectangulaire:
Cette plaque posée au bord de l'eau, vous dira tout !
Tout autour du bassin, des bustes vous regardent à hauteur d'homme:
Ici une stèle rend hommage au général De Gaulle:
Comme partout (sauf à Paris), les fontaines fonctionnent !
Le "château de l'amiral" tient son nom d'un amiral russe émigré en France sous Napoléon. Sans usage à l'heure actuelle, la ville de Sceaux a des projets pour ce beau bâtiment.
Ce bâtiment a été construit entre 1863 et 1865 afin d’accueillir la sous-préfecture de la Seine alors installée à Sceaux (l'autre étant à Saint-Denis).
Quand en 1886, il fut décidé de supprimer la sous-préfecture, la ville de Sceaux y installa son hôtel de ville.
La création, en 1964, du département des Hauts de Seine réveilla les ambitions de Sceaux qui émit le souhait d'abriter la nouvelle sous-préfecture. Mais le terrain choisi, au sud du parc de Sceaux, se trouve sur le territoire d'Antony. Pas de chance !
Il existe des villes où piétonnisation ne rime pas avec thrombose (suivez mon regard), c'est le cas à Sceaux. La très commerçante rue Houdan a été interdite aux voitures, mais des parkings et des stationnements permettent aux chalands d'y accéder. Cette façon de faire intelligente a permis de conserver de beaux commerces !
Les petites rues du centre-ville sont bien agréables...
Lors de notre visite du château, nous avons parlé de la faïence de Sceaux, en voici le siège:
Tiens, qu'est-ce que c'est que ce grand porche au bout de la rue ?
à suivre...
2 commentaires:
Ce reportage est très intéressant, mais je trouve quand même qu'il y a quelque chose qui détonne dans les images.
J'ai beau scruter les photos, je ne vois pas de tags, ni de mobilier urbain "à la parisienne" !
Le rond-point est fleuri, la poubelle du trottoir semble ramassée, les pots de la rue piétonne sont propres, comme les bustes...
Intense travail de retouche d'images je suppose ? :-o
pour les stationnements, de mémoire c'est en effet gratuit avec un système feu vert feu rouge ce dernier s'allumant lorsque votre temps est dépassé
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