Petit rappel:
Après moult conjectures, vous avez découvert la localisation de notre énigme: 2 rue des Juges-consuls, dans le IV°.
Reste maintenant à savoir le pourquoi d'une telle sculpture sur le linteau d'un immeuble que rien ne distingue. Habitant illustre, organisme étranger, lien avec un pays ou une famille ?
Pour tout vous dire, je ne connais pas la réponse; c'est pourquoi je ne peux pas répondre aux suppositions. Il me faut du sérieux, de l'argumenté, des preuves... Mais je suis confiant puisque je m'adresse au lectorat le plus cultivé du ouaibe !
9 commentaires:
Grand silence depuis 2 jours de la part de tout l'aréopage de PBA ... mais ce silence est juste évocateur d'une recherche assidue et d'une réflexion profonde!
J'ai déjà chopé des infos concernant l'immeuble mais rien qui me permet d'expliquer la présence de cette vilaine bestiole à deux têtes sur ce linteau. A suivre...
La sorte de flèche avec deux sphères sous cette aigle peut-elle évoquer un fléau de balance ? Et les sphères des coupelles ? Balance de précision pour pesée de métaux ou pierres précieux ou ingrédients type préparation pharmaceutique. Il y avait ce genre de petite balance pour peser quelques gramme voire moins dans les officines pharmaceutiques encore au début du XXe siècle avant l'ère de l'électronique...
Sans compter le silence assourdissant du grand barde !
Je crains qu'il soit malade: il aurait tenté de boire de l'eau pure ! lol
... je me disais aussi... Que nous suggèrerait le Grand Barde?
N'aurait-il pas un aigle bicéphale sur l'étiquette de l'une des bouteilles vides qui jonchent son antre?
Sérieusement, après mûre réflexion pour faire avancer le Schmilblick, il me semble que se focaliser sur le contenu du cartouche n'est peut-être pas la méthode de recherche la plus adaptée, vu que l'aigle bicéphale couronnée est susceptible de représenter l'emblème d'un pays européen, de la Russie, ou encore de la Franc-maçonnerie...
Il pourrait s'avérer plus efficace de se pencher sur le nom ou la profession des anciens propriétaires ou occupants de l'immeuble, dont le 2 rue des Juges Consuls et l'une de ses deux entrées, l'autre étant le 68 rue de la Verrerie.
Les informations contenues dans cette page déjà mentionnées par Gino le 1er août à 22h52 (sur le billet aux 123 commentaires ;-)) semblent indiquer que la construction de l'immeuble date de la première moitié du XIXe siècle. Une visite aux Archives nationales (source du document en question) pourrait préciser la date. De plus, la consultation des registres, mariages ou recensements, pourrait indiquer des noms de personnes ayant habité à cet endroit...
Par ailleurs, comme on peut le voir ici toutes les fenêtres du troisième étage présentent un décor sculpté sur leur linteau. Dommage que les photos de Streetview ne permettent pas d'en identifier le motif, ce pourrait être une indication utile.
Ces linteaux ornés me font penser qu'il pourrait y avoir d'autres ornement sculptés sur les parties de la façade de l'immeuble donnant sur la cour intérieure. Y pénétrer ne doit sans doute pas être chose facile, ce qui ne veut pas dire que ce soit impossible.
Pour en revenir au cartouche ornemental, son motif est du genre souvent utilisé pour porter le numéro de l'immeuble, ou bien les armes (ou initiales) du propriétaire. Les feuillages disposés de part et d'autre font partie de l'ornementation et n'ont certainement rien à voir avec le blason placé en son centre.
À mon humble avis, seul le nom du (ou des) propriétaire(s) pourrait permettre une corrélation avec l'aigle bicéphale couronnée.
Des premiers éléments que j'ai pu dénicher, le tribunal des Juges-Consuls (ancêtre du tribunal de Commerce) a été déplacé par le comte de Rambuteau, préfet de la Seine et initiateur des premières transformations de Paris avant Haussmann. Le quartier saint-Merri en a été profondément réaménagé même s'il subsiste encore bon nombre de bâtisses aujourd'hui classées M.H. notamment au 3 de notre rue.
Après destruction des Juges-Consuls, la parcelle est restée abandonnée. On peut estimer qu'à partir de 1851, les travaux ont été engagés pour y construire notre immeuble, qualifié d'"élégant" dans le paragraphe d'un livre. En 1859, l'immeuble apparaît sur les cartes parisiennes
Il faut des jumelles pour voir l'écu;la cour est banale.
Pour dormir sous les arc-boutants de l'église St Merri,une adresse:l'hôtel Saint Merri !!!
C'est pourtant vrai ! Littéralement sous les arcs-boutants !
Allez voir le site de l'hôtel: http://www.saintmerrymarais.com/
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