Suite de notre visite du Musée national de la Renaissance.
L'art du métal est présent :
Ça, c'est une serrure !
N'allez pas croire qu'à la Renaissance, l'exactitude n'était pas déjà la politesse des rois !
C'est ce qui nous est enseigné dans la salle "de la mesure du temps".
Si le cadran solaire portatif était alors l'instrument de calcul de l'heure le plus fiable, la technique horlogère produisait des chefs d’œuvres dont nous voyons ici un exemple : La "nef de Charles Quint", automate réalisé pour Rodolphe II de Prague.
Ici, le banc d'orfèvre de l'électeur de Saxe ( Léonhard Danner, 1565 ), réalisé pour Auguste I°. Il servait à étirer les métaux précieux grâce à un dispositif de crémaillère.
Toujours au rez-de-chaussée, nous pénétrons à présent dans les appartements de Catherine de Médicis. Conformément à l'usage de la cour de France, ceux-ci sont situés sous les appartements du Roi.
L'antichambre de la reine, plutôt spacieuse...
... avec sa cheminée sculptée :
... et cette fascinante tapisserie où, si vous grossissez l'image, vous verrez des lettres capitales semées au milieu des combattants ; elles renvoient aux légendes ( au sens d'explications ) figurant "en bas de page".
Nous sommes maintenant dans la chambre de la reine où, hélas, seule la partie centrale du décor de la cheminée a pu être récupérée.
Nous finirons la visite du rez-de-chaussée par la salle des sculptures où nous pouvons admirer des céramiques de toute beauté.
Observez la cheminée où, à nouveau, la totalité du décor peint n'a pas été récupéré.
à suivre...
1 commentaire:
Les serrures, horloges et automates me parlent davantage que les sculptures et tentures. C'est grave, docteur ?
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