Suite de notre série "Les châteaux de l'été" consacrée cette année à Compiègne.
Nous étions en train de visiter le Musée du Second empire, continuons !
Voici la salle des chasses, consacrée à... la chasse !
Les célèbres "Séries" étaient organisées chaque année au Palais de Compiègne au mois de novembre et cette date n'était pas choisie par hasard.
A Compiègne comme à Fontainebleau, une des principales distractions proposées aux invités était la chasse, à courre ou à tir. Les souverains y participaient, dans la grande tradition cynégétique des rois de France.
Au passage, jetons un oeil sur une des nouvelles acquisitions, cette huile sur toile de Paul Alexandre Protais intitulée "Le percement d'une route".
Ce tableau illustre les grands travaux réalisés sous le Second empire et notamment le développement du réseau routier.
La salle Napoléon III:
Voici la salle qui, sans doute, sera la plus appréciée des admirateurs de Napoléon III. On y a rassemblé des meubles et des objets évoquant la personnalité et le cadre de vie de l'empereur ou lui ayant appartenu.
Sur le mur de gauche, le dernier portrait en pied de l'empereur Napoléon III peint par Alexandre Cabanel en 1865.
On y trouve également une cuirasse commandée à l'orfèvre Froment-Meurice en vue du sacre qui n'eut hélas jamais lieu.
Dans la vitrine, on remarque un étonnant et luxueux nécessaire de pêche ayant appartenu à l'empereur et contenant notamment une canne à pêche démontable en ivoire.
Au centre du mur du fond, ce curieux meuble se nomme un "Serre-papier"; celui-ci provient des Tuileries.
Au mur, un portrait de Boutibonne d'après Winterhalter évoque le prince impérial enfant.
Le bureau placé au centre de la pièce est l'authentique bureau utilisé par l'empereur à Compiègne.
Un magnifique coffre-fort autrichien provenant du château de Rambouillet.
La salle Giraud, comme son nom l'indique, est principalement consacrée aux œuvres de ces deux frères, Eugène et Charles, tous deux peintres appréciés sous le second empire.
Sur la console à gauche, on remarque un biscuit de porcelaine représentant une dame en crinoline. Ces jupes pouvaient atteindre cinq à six mètres de circonférence et étaient architecturées par des cerceaux en bois. La mode des crinolines prit naissance vers 1845 et s'éteignit en 1869, avant la chute de l'empire. Cette mode est donc indissociable du second empire et par conséquent vous ne croirez plus à ces visions d'une Marie-Antoinette en crinoline que véhiculent des publicités télévisées ineptes...
À l'arrière-plan, on remarque une magnifique armoire en laque de Chine dans l'ombre du couloir.
Autre récente acquisition (2016) du musée, cette huile sur bois de Paul Baudry: La toilette.
Dans la petite salle des écrins impériaux, sont présentées les nombreuses décorations officielles reçues par Napoléon III et par le prince impérial.
Au mur, un portrait équestre de l'empereur Napoléon III, huile sur toile d'Alfred Dedreux, acquis en 2011.
La salle Eugénie est dédiée au souvenir de l'impératrice.
Elle est dominée par un grand lit à colonnes de style Louis XVI. Celui-ci avait été commandé pour les appartements de l'impératrice Eugénie au palais de l'Elysée.
Tous les objets présentés ici ont appartenu à l'impératrice, mais pas nécessairement à Compiègne; certains proviennent de l'Elysée, d'autres des Tuileries ou de Saint-Cloud.
Remarquez la bergère miniature destinée au prince impérial enfant.
La dernière salle du musée du Second empire contient - entre autres - deux chefs d'oeuvres.
Le premier est sans conteste cette toile de Winterhalter représentant l'impératrice Eugénie entourée de ses dames d'honneur.
Le second est ce meuble extraordinaire fabriqué en 1855 pour les Tuileries puis envoyé à Compiègne en 1910.
L'ébéniste s'appelle Jules-Auguste Fossey, les éléments de porcelaine sont de la manufacture impériale de Sèvres.
Ce meuble, une "Toilette serre-bijoux" de style Louis XIV, fut présenté à l'Exposition universelle de 1855.
Ceci termine notre aperçu du musée du Second empire, mais notre visite n'est pas finie !
à suivre...
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