mercredi 26 mai 2021

Remise du banc à l'hôtel de ville (2)

 La journée d'hier fut mouvementée pour les personnels de l'hôtel de ville de Paris: dès le matin, invasion du bâtiment par les employés municipaux. Ceux-ci resteront jusqu'en fin d'après-midi et réussiront même à grimper sur les toits. Autant vous dire que la situation était tendue.

Et puis le soir, il y avait les vilains "bourgeois réactionnaires" d'esstrème-drouatte qui venaient en délégation remettre le banc Davioud racheté à l'hôtel Drouot la semaine dernière...

Disons-le tout net, les images des émeutiers de l'hôtel de ville tournant en boucle sur les écrans ont dissuadé nombre de nos amis de venir nous rejoindre, mais qu'à cela ne tienne, nous étions là en nombre !

Avant l'heure dite (18h), l'ambiance est à l'attente, on se reconnait (ou pas), on papote, on s'interroge (sera-t-elle là ?), on fourbit ses appareils-photo...





Certains sont déjà à la dernière mode:



Les équipes de Paris-Bise-Art sont sur le pied de guerre, y compris notre envoyé spécial Claude P.


L'ambiance est bon enfant.



Et puis soudain, il apparaît !


Sur son trente-et-un, notre banc arrive à l'hôtel de ville !


Ceci n'est pas une mise en scène, c'est la triste réalité parisienne, sous les fenêtres de la maire...



Le banc est très entouré, d'autant que certains ont eu la bonne idée de faire graver un plaque pour rappeler aux générations futures notre combat (si j'en fais trop, dites-le moi).



Et puis soudain, un mouvement de foule vers la porte de la maison commune: c'est la maire !


Vérification faite, ce n'est pas la maire mais son premier adjoint monsieur Grégoire qui a la charge de nous recevoir (sur le trottoir).
Nous apprendrons par la suite que madame Hidalgo, en cette journée si calme à Paris, se trouvait à Montpellier pour parfaire sa stature de personnage national...


Voulez-vous que je vous dise ?
Même si je ne suis pas souvent d'accord avec monsieur Grégoire, je plains cet homme qui est abandonné en première ligne par sa patronne et sur les épaules de qui tout repose.
Nous aurons avec lui un très court dialogue "courtois mais franc" comme on dit dans les chancelleries, c'est tout.



Mais revenons vers les vraies vedettes de cette journée, comme ici Jacques Desse assailli par les télévisions. J'espère que vous avez visité sa librairie !


On essaie le banc:



Me Lucien (ici à gauche), le commissaire-priseur qui a grandement facilité l'achat de ce banc est aux places d'honneur, de même que Gilles Thomas pour qui rien de ce qui est souterrain n'est étranger !


Autre instant important, la remise des chèques aux trois associations amies, comme promis.


Et puis il est temps pour Cendrillon de regagner son carrosse:
 

afin de gagner sa nouvelle maison, le Pavillon de l'Arsenal.


Encore une fois, un grand merci à tous ceux qui, de près ou de loin, on participé à ce geste symbolique mais fort qui ne pourra pas être ignoré par la maire de Paris.

et peut-être à bientôt...

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6 commentaires:

Nina a dit…

Ouf, à l'abri des tags ! (j'ai eu peur).

Thérèse a dit…

Que du beau mobilier et du beau monde! Bravo à tous et en particulier à Paris-bise-art pour le reportage.

Jean-Marie a dit…

Bravo ! 👏 C’est comme cela que débute une Révolution 🇫🇷 👍👍👍👍

Anne a dit…

Des actes, des actions, des présences qui marquent et la pérennité pour informer; BRAVO.
Merci pour le partage.

marc a dit…

le reportage BFM Paris particulièrement orienté, on en retient
1 une assoc fait un cadeau à Hidalgo
2 Hidalgo le met à l'arsenal et va lancer une consultation sur ce que les parisiens veulent en matière de mobilier urbain
En bref, rien sur les tea chirts "saccage paris" et la vraie motivation de l'évènement
Mais bon, elle a été réélue, on a les édiles que l'on mérite, comme on aura de nouveau Macron en 2022....Peuple de C...
le covid me rend irrascible

JPD a dit…

@ Fulgence: J'ai bien reçu vos photos; merci !
Savez-vous que vous pouvez m'écrire à paris.bise.art (at) gmail.com
sans espace autour du @