lundi 5 octobre 2020

Des Petits ménages à Corentin Celton

 Hors Paris

C'est un long bâtiment sans âme, comme un souvenir de ce que fut Issy-les-Moulineaux il y a quelques décennies... Au centre, un porche ouvert au-dessus duquel est inscrit "Maison de retraite Corentin Celton", et comme un vision de verdure... Il n'en fallait pas plus pour que j'enjoigne à mon fougueux destrier de s'arrêter en bord de chemin et de m'attendre en broutant...


Nous entrons, non sans utiliser le superbe décrottoir.


Les cartes postales sont là pour nous rappeler ce qu'était un hospice jadis:


Aujourd'hui, nous nous trouvons au milieu d'un jardin impeccablement entretenu qui se nomme "le jardin des mille roses" (je n'ai pas recompté).


Alors qu'à un jet de bière, Paris se dessèche, ici l'herbe est verte et les bassins sont en eau !



Même si le secteur hospitalier subsiste, les jardins ont été "municipalisés" et ce désormais jardin public a été rendu traversant.



Au bout de ce qui fut l'allée d'honneur de l'hôpital, se dresse la chapelle qui est désormais l'église Saint-Sauveur consacrée au culte maronite. Elle était fermée lors de mon passage.





Les galeries couvertes reliaient les différents bâtiments de l'hospice, bien dans la tradition hygiéniste du second empire.






Dans le jardin, une œuvre d'art amusante de l'artiste Ivan KOŽARIĆ représentant le poète croate Antun Gustav MATOŠ.




Vous voyez que pour échapper à un Paris aujourd'hui sinistre, on peut trouver à peu de distance des endroits bien agréables !



51 rue Guynemer ou Parvis Corentin Celton, Issy-les-Moulineaux (Hauts de Seine).


1 commentaire:

marc a dit…

De mémoire l'intérieur de la chapelle' n avait pas d intérêt. Mais peut être qu avec les maronites ?