mercredi 14 septembre 2022

La maison de Nicolas Flamel

 

Si vous vous promenez dans les petites rues du quartier Sainte-Avoye, vous passerez forcément devant la Maison de Nicolas Flamel, rue de Montmorency.


Des dizaines de légendes courent sur ce personnage; certaines prétendent qu'il aurait trouvé la pierre philosophale permettant de transmuer le plomb en or.
Plus prosaïquement, Nicolas Flamel pratiquait le métier d'écrivain public et de copiste, et il était particulièrement doué pour la spéculation immobilière... De plus, il avait épousé une femme très riche.



Sachez que notre homme n'a jamais habité cette maison; celle-ci était prêtée à des pauvres qui trouvaient là le gîte et le couvert. Sur la fin de sa vie, peut-être pour se racheter d'une vie de spéculateur, il était très versé dans la charité ainsi que son épouse Pernelle.



Quatre-vingt-quinze pour cent des guides vous diront que cette maison est la plus vieille de Paris. C'est faux.


La façade, très ouvragée, a été plusieurs fois refaite, ce qui oblige à s'interroger sur son authenticité...






Voyez comme la façade a été transformée...


L'intérieur est aujourd'hui un restaurant qui plait beaucoup aux coréens (du nord)... moins aux français.


Merci à notre envoyé spécial Claude P qui lui, a trouvé la pierre philosophale !

49 rue de Montmorency, Paris III°.


5 commentaires:

Nina a dit…

"Alamy" montre l'état lamentable des piliers avant restauration .

marc a dit…

j'en conclu que les "bas reliefs" sont des reproductions 1960 (si on compare les photos des façades). A moins qu'ils étaient cachés sous un badigeon! Je pense que ce qui a été classé, c'est l'ensemble (il n'y a pas d'escalier d'intérêt et que les 2 salles à poutres non peintes dont une en photo)
La maison de Flamel est une grosse arnaque
Quant au resto le chef est nouveau (gregory garimbay), les plats recherché mais avec un prix moyen de 140€ par personne, on est plus à l'époque de la cantine des indigents de Flamel

Nina a dit…

Marc, en comparant avec les photos sur Alamy, il s'agit de piliers reconstitués. Les originaux, très détériorés, avaient été recouverts de plâtre.

Nina a dit…

Atget a photographié la façade "protégée"(19OO ,1908). Puis Jean Eugène Durand, les piliers "dégagés" avant 1912. Atget (décédé en 1927) a re-photographié la façade existante, restaurée. Notre personnage "serait" un prophète avec son phylactère.

marc a dit…

Merci Nina, donc ce que nous voyons (en tout cas les "bas-reliefs") est de 1400
pas évident