Au numéro 28 de la rue Charlot, cette façade discrète ne fait pas son âge; elle date pourtant du début du XVIII° siècle.
Nous sommes devant l'ancien hôtel de Bérancourt, aka* hôtel de la Garde ou hôtel de Polignac.
Note du traducteur: * aka signifie "also known as", ce qui signifie "également connu comme". Il se trouve qu'en français, nous possédons un mot commode: alias. Alors pourquoi ne pas l'utiliser ?
Note de JPD: C'est vrai, excusez-moi, je ne l'ai pas fait exprès.
Bon, ça y est ? On peut entrer ?
Un décrottoir d'époque:
Un bouteroue de toute beauté:
La cour compense son étroitesse par une façade courbe fort élégante
Des mascarons qui ne viennent pas de chez Ladurée (pardon).
Un escalier comme on savait les faire...
Et, cerise sur le McDo, une pierre à bois dans la cour !
Merci à Claude P pour cette magnifique découverte.
28 rue Charlot, Paris III°.
4 commentaires:
coup de fatigue excusable de JPD, SuperMatthieu avait doublé Claude sur le sujet en novembre dernier.
Mais bon, le scoop c'est la photo du second escalier
N'en suis pas sûre, mais il me semble que ces boute-roues sont des montoirs, aucune voiture ne pouvant franchir cette entrée.
Mais dans ce cas, qui m'étonne c'est la présence d'un anneau au sol...
Surprenante cette ouverture sur le toit, comme un ajout, qui fait penser aux ouvertures pour permettre à des charges d'être hissées, stockées dans le grenier, à l'aide d'une poulie. Ceci pourrait expliquer la présence des bouteroues devant cette porte. Belle découverte que cet hôtel à la restauration soignée.
Combien de pierres à bois avez-vous recensées à ce jour?
Bravo ! Anne. Je n'avais pas remarqué cette sur-fenêtre donnant sur les combles et n'avais donc pas fait la relation avec les boute-roues. L'emploi d'une poulie explique alors l'utilisation de l'anneau qui, dans ce cas, servait à immobiliser la corde au cas où elle échapperait aux mains de la personne s'activant à hisser une charge à la force de ses bras. Enfin j'imagine ça, car je n'ai jamais eu l'occasion de le voir en application ;-)
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