mardi 13 avril 2021

Jeu du troisième confinement, du couvre-feu et de la vaccination réunis - Avril 2021 (2)

Notre lecteur Olivier nous a envoyé une énigme que je n'ai pas su résoudre...

Mais je suis confiant dans le talent du lectorat le plus cultivé du ouaibe pour nous trouver la solution !

Je voudrais savoir qui sont ces gens et où l'on peut les voir:



Preuve de ma bonté: je vous donne le numéro, à vous de trouver la rue !


Bonne chance à tous !


34 commentaires:

Nina a dit…

Bravo pour l'indice Moneygram transfert d'argent !!

le grand barde a dit…

un couple d'aviateurs donc

JPD a dit…

Des noms ! Des noms !

André Fantelin a dit…


Ils se situent 71 rue Saint-Blaise dans le XXe. Je me rappelais être passé devant un jour, mais déjà présents dans la base de données de mon collègue Musard, je n'avais pas dû les photographier. Il m'a suffit de revenir à cette base (secrète) d'images.
En revanche nous ne savons pas qui est représenté, ou si le sculpteur a imaginé des aviateurs lambda.
Cher JPD, ne publiez pas de suite ce commentaire pour conserver le suspens !

André Fantelin a dit…


" Immeuble de rapport construit par les architectes L. Sarret et L. Colin en 1931. Façade sur rue revêtue de briques rouges et de pierre blanche pour les bow-windows. Les deux portes d'entrée à droite et à gauche de la façade sont surmontées de deux têtes d'aviateurs sculptées. "

Bernard a dit…

C'est rue Saint Blaise, mais je ne sais pas de qui il s'agit. Je laisse mes collègues chercher ... et trouver.

André Fantelin a dit…


Maryse et Louis Bastié ?
Hélène Boucher ?
Qui sont-ils ???

Nina a dit…

Elle ressemble à Maryse Bastié qui avait battu des records avant 1931.

Nina a dit…

Maryse Bastié twitter (!!!) Elle a un accroche coeur sur le front :)

Fulgence a dit…

L'immeuble date de 1931. Ce film aussi : https://www.cinematerial.com/movies/laviateur-i129765/p/lu2tsae1

Vous trouvez pas qu'ils ressemblent aux gens de l'affiche ? Elle a la même bouclette sur le front

Nina a dit…

Taper Maryse Bastié Dessin ou peinture.

marc a dit…

Intéressant
D'un côté on pourrait se croire à Paris car les raccords de peinture sont typiquement ceux des anti tags de la Ville mais cela ne me dit rien de précis
Sans les raccords anti tags j'aurais plutôt vu cette façade en banlieue

Tilia a dit…

Merci à Bernard pour le nom de la rue.

Voici le résultat de mes recherches.

Dans le corps du document intitulé Protections patrimoniales – 20e arrondissement on peut lire l'information suivante :

"71 rue Saint-Blaise :Immeuble de rapport construit par les architectes L. Sarret et L. Colin en 1931. Façade sur rue revêtue de briques rouges et de pierre blanche pour les bow-windows. Les deux portes d'entrée à droite et à gauche de la façade sont surmontées de deux têtes d'aviateurs sculptées".

Louis Sarret est l'architecte de plusieurs immeubles parisiens dans le style Art-deco, notamment dans le 20e arrondissement (son agence était au 103 rue Orfila).

En ce qui concerne les têtes sculptées surmontant les deux entrées de l'immeuble de la rue Saint-Blaise, sur d'autres immeubles parisiens de cet architecte on trouve une tête hilare au 46 rue des Pyrénées et une tête plus classiquement décorative (Méduse ?..) au 132 Avenue Gambetta.

Comme explication à celles du 71 rue Saint-Blaise j'ai trouvé une très curieuse coïncidence.
Au 9 Rue Saint-Blaise à Bagnères-de-Bigorre (dans les Hautes-Pyrénées) une plque apposée sur la façade de la maison mentionne :
"L'aviateur Louis Blériot 1872-1936 a habité cette maison avec sa famille Bagnéraise".
Cette maison était celle de la famille d'Alicia Védère, l'épouse du célèbre aviateur...

Nina a dit…

Il s'agit bien du 71 rue Saint Blaise à Paris. Protections Patrimoniales du 2Oè arrdt ne sait pas les identifier.

Nina a dit…

Lui pourrait être Mermoz.

romaninos05 a dit…

Et dire que je suis passée récemment dans cette rue aller-retour sans les voir, et pourtant j'ai toujours le regard qui traîne partout à la recherche d'éléments particuliers, voire insolites. Pfff.
Il va falloir que j'y retourne !

Tilia a dit…

Meilleurs photos du 132 Avenue Gambetta (75020) : la tête hilare et la plaque mentionnant le nom de l'architecte (Louis Sarret) avec l'année de construction (1930).

Tilia a dit…

Rectification : dans mon premier commentaire j'ai malencontreusement interverti les liens avec les adresses des deux immeubles de Sarret qui portent une tête sculptée au-dessus de l'entrée.

marc a dit…

Bravo et merci pour ces informations

JPD a dit…

J'avais volontairement retenu les réponses d'André Fantelin; elles sont revenues à leur place, ce qui nous permet de constater qu'encore une fois, cet homme sait tout, partout !

L'adresse - 71 rue saint-Blaise - a été trouvée assez facilement, mais je souligne que nous ne connaissons toujours pas l'identité de ces deux personnages...

L'hypothèse des aviateurs ou des automobilistes est celle que j'avais émise lorsque Olivier m'avait envoyé son énigme... Ce qui fait que nous n'avons pas beaucoup avancé !

Saluons le travail de Tilia qui apporte toujours de grosses pierres à l'édifice !

Mais si par hasard vous trouvez les noms de nos deux héros, n'hésitez pas à nous en faire part !

Bravo à tous !

Nina a dit…

Je maintiens Maryse Bastié mais si vous espérez une source officielle, prenez une chaise et attendez.(c'est comme ça qu'on fait chez wikipédia).

Nina a dit…

(entre nous, je ne suis sûre de rien)

André Fantelin a dit…

Hélas je ne sais pas tout ! Dans la majorité des cas de vos énigmes, je n'ai pas la réponse. La plupart du temps, quand je participe à la recherche, c'est au moins que d'emblée je pense avoir une idée. Et là j'étais sur que Musard ou moi avions ces têtes en photo, je les ai reconnues.

Quant à l'identité du couple représenté, c'est pour l'instant un mystère. Il faudrait retrouver les noms des bâtisseurs initiaux, cela pourrait éventuellement donner une indication. On peut imaginer que ces premiers propriétaires du lieu faisaient de l'aviation de loisir et aient souhaité se faire représenter ainsi, comme un clin d’œil. Et dans ce cas ce ne serait pas des personnages connus.
Si mes souvenirs sont bons Maryse Bastié a habité au 23 rue Froidevaux dans le XIVe ardt (plaque sur l'immeuble). Mais elle a pu habiter ailleurs. Et son mari? Louis, est mort dans un accident d'avion assez jeune.

Si nous trouvons le fin mot de l'histoire de ces deux visages sculptés, nous ne manquerons pas d'en part au lectorat le plus cultivé du ouaibe !

Nina a dit…

Les aviateurs et les automobilistes se protégeaient de la même façon !!

JPD a dit…

Les coureurs automobiles n'étaient pas abrités à l'époque; ils portaient les mêmes protections que les aviateurs (ou l'inverse), y compris les lunettes goggles.

Nina a dit…

Oui, André; c'est comme le jeu de la rue des Juges-Consuls : pas de réponse.

Anonyme a dit…

je penche pour Maryse Bastié et Jean Mermoz

Tilia a dit…

JPD, je pense que vous allez être content : je viens de trouver une information qui confirme votre hypothèse des aviateurs... ou des automobilistes !

Il y a de fortes chances pour que la tête sculptée au-dessus du n°71 de la rue Saint-Blaise soit celle d'un pilote automobile des années 1920-1930. Si tant est qu'elle soit inspirée de l'un d'entre eux (ce dont je doute un peu)...

C'est en regardant de plus près cette photo de StreetView que l'idée a fait son chemin.
Il s'agit là d'un garage-atelier automobile en sous-sol, à propos duquel j'ai tout de suite pensé qu'une telle configuration architecturale ne date sans doute pas d'hier, mais plus sûrement de la construction de l'immeuble.

C'est ainsi que j'ai trouvé le Grand Garage Saint-Blaise : 71 rue Saint-Blaise à Paris, dans la liste des Concessionnaire Renault 1933-1934.
Voir en haut de la onzième page du PDF en lien ci-contre (page 18 de la pagination du document imprimé).

André Fantelin a dit…


Pour poursuivre le rapprochement entre les protections aviateurs et automobilistes proposé par le maître de céans voici dans ce post de mon collègue Musard de beaux exemples sculptés de tenues de conducteurs d'automobiles. A vous de juger.

http://parismyope.blogspot.com/2011/07/phaeton.html

André Fantelin a dit…


Je viens de comparer les types de protection :

Les deux visages de la rue st Blaise ont un genre d'écouteur qui protège les oreilles, ce que n'ont pas les automobilistes de l'hôtel Mercedes. Mais les premiers datent des années 20 à 30, tandis que les chauffeurs ont été sculptés en 1905, aussi on peut supposer un changement, 20 ans après, des protections pour automobilistes. Ce qui ne permet pas de trancher.

André Fantelin a dit…

S
ur le site des permis de construire l'immeuble du 71 rue St Blaise porte la date du 5 septembre 1925 et mentionne un atelier au rez-de-chaussée. Ce peut être un l'atelier d'un sculpteur, qui vu la lourdeur de leur matériel sont toujours en rez-de-chaussée. On peu imaginer aussi que ce mystérieux sculpteur ait réalisé ces tête comme une forme d'enseigne. Et peut-être en prenant les traits d'aviateurs célèbres de son époque. Pure hypothèse jusque ici.

Nina a dit…

Bizarre, bizarre! Sur certaines photos de Maryse Bastié, on remarque une dépression sur une narine comme sur la tête sculptée. Qu'en pensent nos visagistes?

JPD a dit…

Félicitations à tous et bravo à vos neurones.
Cette énigme, à mon avis, n'ira pas plus loin à moins d'un miracle. On en a déjà vu ici !

André Fantelin a dit…


Pourquoi le commentaire de Tilia m'a échappé ?

Je pense que c'est elle qui a trouvé le fin mot de l'histoire. Ce bâtiment ayant été construit en 1925,avec un atelier au rez-de-chaussée (je partais sur la piste atelier d'artiste) et l'annuaire Renault 8 ans plus tard le mentionnant comme un garage de la marque, je pense que la conclusion qui s'impose est que ce sont plutôt des chauffeurs d'automobiles représentés,puisque c'est la décoration d'un garage.

Grand Bravo (une fois de plus )à Tilia !

J'ai vu aussi que les bâtisseurs sur le permis de construire s'appelaient RESS. il n'y a pas malheureusement de noms de gérants ou de propriétaires avec ce garage ce qui nous aurait permis de boucler la boucle.

Je me demandais où Tilia avait trouvé cet annuaire, si il fait partie de ses archives perso.
Bravo, à elle, je pense que le doute n'est plus permis