Le 16 juillet 2014, je vous faisais partager mon inquiétude devant les menaces qui pesaient sur les anciennes écuries de la gare d'Austerlitz.
Vous pouvez relire ici l'article publié sur PBA à ce propos.
Partagé entre la tristesse et la colère, je tiens à vous faire relire ce que j'écrivais en 2014:
"Est-ce par inculture ou par cupidité que l'on cherche à faire disparaître toute trace d'activité humaine ? N'y a-t-il pas à l'Hôtel-de-Ville des gens pour qui Paris n'est pas synonyme de béton et d'angles droits ? On rase les habitations faubouriennes, on remplace des fontaines par du béton, on démolit des écuries... N'y a-t-il que les Palais Royaux qui trouvent grâce aux yeux de ceux qui se réclament du Peuple ?"
Et bien, ça y est, les bulldozers sont à l'oeuvre, voici encore un témoignage de la vie des parisiens qu'on assassine.
Entre une SNCF moribonde qui cherche à faire de l'argent à tout prix en transformant ses gares en centres commerciaux et une ville de Paris dont la furie bétonneuse n'est plus à démontrer, la notion même de patrimoine ne pesait pas lourd...
Vous lirez avec intérêt cet article paru dans Le Canard enchaîné.
Mention spéciale pour le mépris assumé par l'hôtel de ville envers la Commission du vieux Paris.
1 commentaire:
Aussi ulcérée que vous par ce nouveau massacre.
Aucun respect pour les souvenirs des arts et traditions populaires à Paris, c'est honteux !
Enregistrer un commentaire