Le chantier avance!
En septembre 2017, nous vîmes le chœur et vous restâtes bouche bée, en avril 2018, nous vîmes le transept et à nouveau vous vous ébahîtes (Clic !).
C'est aujourd'hui au tour de la nef de se dévoiler.
Il y a de quoi ébober les foules et moi aussi j'étais tout ébaubi... Il est vrai qu'il y a de quoi s'esbaudir devant tant de couleurs... Mais je vous laisse vous ébaubir...*
* Note du traducteur: On soupçonne JPD d'avoir découvert les mots assonance et allitération récemment.
Les fresques ont retrouvé leur fraîcheur ! *
* Excusez JPD pour ce pléonasme, il ne parle pas italien !
Non mais, sérieusement, c'est beau à pleurer, non ?
3 place Saint-Germain-des-prés, Paris VI°.
3 commentaires:
J'en reste baba !
De même origine ces verbes sont :
Etre (rester) baba
Être stupéfait.
Origine
Ce baba-là n'a rien à voir avec le succulent gâteau, généralement imprégné de rhum, venu de Pologne.
Il n'est pas directement lié non plus à ce baba situé sous la ceinture qu'on trouve dans l'expression "l'avoir dans le baba" (déjà traitée ici-bas).
Il vient du bas-latin, latin médiéval (Lien externe), issu lui-même du latin des environs du Palatin, soit du côté de rhum Rome.
En bas-latin, donc, 'batare' voulait dire 'ouvrir la bouche'[1]. C'est ce mot qui a d'ailleurs donné nos verbes 'ébahir', 'bailler' ou 'béer', entre autres.
Et c'est justement de 'ébahir' que vient notre expression, baba étant d'abord une onomatopée obtenue par redoublement du radical 'ba' de ce verbe et créée à la fin du XVIIIe siècle.
A cette période, on l'utilisait aussi comme un nom propre dans l'expression "rester comme Baba" ou "rester comme Baba, la bouche ouverte". Ce n'est qu'un siècle plus tard que notre version a commencé à prendre le dessus.
"Les expressions françaises décortiquées"
Merci Anne de maintenir le niveau d'excellence de ce blog !
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