Notre feuilleton "ordurier" a pris des vacances pendant les fêtes, comme les services municipaux.
Voici donc une séance de rattrapage, démontrant la manière dont les parisiens sont traités lorsqu'on s'éloigne un peu des grandes avenues et des beaux quartiers.
Voyons d'abord ce mur qui, rappelons-le, avait été élu au "budget participatif" de 2015 pour recevoir un mur végétal. Mais les promesses de la mairie n'engagent que ceux qui les écoutent...
Mention particulière à ces deux photos prises dans la même seconde le 29 décembre à 11h58; on voit ce que la mairie nomme une équipe passer devant les ordures avec un balai...
Passer, seulement passer...
Surprise le 2 janvier: après nous avoir laissé passer les fêtes dans les ordures, nous percevons comme un manque...
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Regardons à présent l'espace "de végétalisation" selon la mairie et que les habitants nomment "la décharge municipale"; vous y verrez une pièce de plastique noir, vestige de l'épave d'un cyclomoteur abandonné et toujours présent. Cette pièce de plastique bouge parfois, mais reste au sol, depuis trois semaines... Attend-on qu'elle germe ?
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Pour finir, laissez-moi vous présenter le gagnant !
C'était le mercredi 27 décembre à 10h10, au vu et au su de tout le monde, ce monsieur qui sort de l'immeuble (25 rue de Clignancourt) et dépose tranquillement sa literie sur le trottoir. Il n'y aura pas de numéro d'enlèvement...
Il ne se cache pas, il m'a vu le photographier, je ne le flouterai donc pas.
Que vous dire d'autre ?
Que madame Hidalgo, dans ses vœux aux parisiens, a dit que la propreté était sa grande priorité (ne riez pas).
Sauf erreur de ma part, elle l'avait déjà dit l'année dernière et il y a deux ans...
On parie qu'elle le redira l'année prochaine ?
5 commentaires:
Tellement consternant ! Peut-on suggérer aux habitant du quartier de demander, avec insistance, une benne pour encombrants placée à cet endroit stratégique, au moins elle remplira son office; au plus ceci fera, peut-être, "bouger" la situation. Cher J-P D, nombreux sont ceux qui n'ont pas su profiter de l'éducation qu'ils ont reçue, je ne veux pas froisser leurs parents. Pour preuve les bouteilles jetées dans le conteneur de collecte, situé à 15 m de notre maison, à 1 h 30 du matin, le 25/12 par un homme se déplaçant à pied, donc voisin. Après un rappel à l'ordre pour se manque de respect...J'ai revu ce même personnage vers 10 h 30 jeter le solde de ses bouteilles...
Que votre année 2018 vous apporte quelques victoires dans vos combats, que je soutiens, sans restriction.
Je pense que vous avez l'avenir dans l'art conceptuel !
A quand une expo de cette série de photos à Beaubourg, ou à l'Hôtel de Ville, où l'on serait intéressé, je pense, par ce travail inventif sur la sphère urbaine ?
P.S. Madame Anne a elle un avenir dans la surveillance
@ Anonyme :
Pas de chance pour ce jeteur de bouteilles...Je fermais les volets après le réveillon, sachez que nos nuits d'été sont émaillées de jets de bouteilles à toutes heures par des automobilistes écolos mais pas assez pour arrêter leur moteur et encore moins leur radio de bord ! Comme tout le monde nous avons besoin de sommeil même les chaudes nuits d'été ...
Quand on voit, en pleine journée et en pleine rue, un jeune homme déposer ses déchets sans gêne ni dissimulation là ou tt le monde sait qu'il ne faut pas aller on se dit que le Paris du Moyen Age et des pots de chambre balancé par les fenêtres n'est pas si éloigné de nous que ça !
Gare l'yau !
Gare le mat'las.
Plutôt qu'une photo, c'est descendre de l'étage qu'il aurait fallu faire et venir lui tirer les oreilles au gamin.
Faut oser !
Une armée de balayeurs serait nécessaire (et encore !) ! Et les balayeurs, comme les soldats, j'imagine, en ont marre de se battre pour rien dans des combats sans cesse recommencés et toujours perdus d'avance !
Seule la Victoire est belle !
Et à Paris - dans certains quartiers, évidemment, suivez mon regard...- cette Victoire n'est pas pour demain.
Otto-critique.
Cela dit, les Parisiens étaient autrefois moins pointilleux sur la propreté. Voir certains des films rétro dispensés par M. JPD, où l'on constate l'abondance de détritus. Sans oublier la noirceur uniforme des bâtiments de la Ville Lumière, qui n'est désormais qu'un souvenir. La crasse de Paris n'augmente pas, elle diminue !
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