Exclusif !
La ville de Paris installe des tranchoirs à noix de coco sur les trottoirs !
Vu aujourd'hui devant le n° 105 avenue Simon Bolivar ce machin planté dans le trottoir.
Après réflexion, je crois qu'il s'agit d'un nouveau modèle "design" de tranchoir à noix de coco.
Curieusement, sur le trottoir d'en face, cette installation anachronique dont personne à l'hôtel de ville n'a su me dire l'usage...
105 avenue Simon Bolivar, Paris XIX°.
9 commentaires:
j'ai vu dernièrement un reportage sur les sherpas en Himalaya . ils se sont ménagé à intervalles réguliers des endroits dans la montagne pour soulager leur dos des lourdes charges qu'ils portent tout en restant debout sans mettre à terre leur précieuse cargaison
Dans le XIX ème c'est un peu la même philosophie , vous revenez de chez Naturalia les bras chargés de cabas en plastique recyclés , au bout de 100 mètres votre arthrose se réveille , mais le tranchoir à noix de cocos est là pour soulager vos vertèbres
Merci Anne
Le grand barde est l'Himalaya de la pensée parisienne contemporaine !
Il faudrait poser la question au Franprix, apparemment pour forcer les gens avec un chariot de course à traverser au passage protégé suivant... mais bon il y aura bientôt des tags pour illustrer.
Merci cher JPD
Nous dirons que vous êtes l'Everest de ce blog et que j'en suis le K2 ou l'inverse si votre modestie en souffre
Sir Hillary
Perso, j'appelle ce mobilier "POSE-FESSES" ...Ces machins sont partout dans les rames de tramway et en stations à Montpellier.
Oui ça ressemble aux nouveaux appuis des abris de bus. J'ai d'ailleurs cru pendant un moment que l'abri de bus qui devrait se trouver juste à côté de lui, avait disparu et que cet appui avait été abandonné...
donc des pose fesses pour pays chaud où il ne pleut jamais
Je pense qu'il s'agit de mobilier urbain anti-SDF, spécifiquement conçu pour empêcher une occupation prolongée de l'espace public par des personnes qu'on ne souhaite plus voir à notre époque et dont la simple présence illustre l’échec des politiques menées dans ce domaine.
Ainsi à défaut de pouvoir s'en occuper convenablement, on les repousse toujours plus loin, en leur rendant l'espace hostile.
Ce type de mobilier est de plus en plus fréquent (abribus, sièges plutôt que banc sur les quais de métro, accoudoirs, pics anti-sdf...).
Sur un plan purement technique, vous avez évidemment raison.
Mais le problème des SDF n'est pas nouveau, c'est le mot qui l'est. Quand j'étais petit (non pas sous Napoléon III !), on les appelait les clochards et ils étaient pareillement légions dans les endroits où on les nourrissait. J'ai en mémoire les alentours du Jardin des plantes où la présence de la péniche de l"Armée du salut était cause de regroupement. D'autres endroits de la capitale ont eu à vivre avec ce phénomène. Et que dire des quartiers périphériques avant la construction du boulevard homonyme ?
Mais vous observerez qu'à l'époque, quel que soit le quartier, on ne concevait pas de mobilier urbain au rabais à cause des clochards. J'habitais le XX° à l'époque et nos bancs publics étaient les mêmes qu'avenue Foch.
Aujourd'hui, le facteur esthétique a disparu du regard de nos édiles: isolation par l'extérieur défigurant les maisons, remplacement des grilles ouvragées en fer forgé par des grillages, remplacement des corbeilles à papiers par des sacs en plastique, remplacement des bancs publics par des trucs en plastique, etc, etc...
Et c'est contre cette absence du beau que je me bats.
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