Regardez cette photographie prise par Eugène Atget à la fin du XIX° siècle: elle représente le 34 rue de Seine.
photo musée Carnavalet |
Voici la même adresse en 2017 (le photographe est beaucoup moins connu).
Mais approchez-vous du porche
Vous voyez cette inscription ?
On déchiffre la première devise de la révolution française:
"Unité indivisibilité de la République Liberté égalité fraternité ou la mort"
C'est Jean-Nicolas Pache, maire de Paris de février 1793 à août 1794, qui ordonna d'inscrire cette longue devise au fronton des bâtiments publics parisiens.
Mais il faudra attendre 1848 et la deuxième république pour que resurgisse la devise de la république dans la version raccourcie que nous connaissons encore aujourd'hui: Liberté, égalité, fraternité.
On ne trouve plus cette longue devise qu'en de très rares endroits comme ici, sur la façade de l'hôtel de ville de Troyes:
Reste une question: pourquoi cette devise figure-t-elle sur le fronton du 34 rue de Seine, ce bâtiment n'ayant pas à ma connaissance, été public ?
En observant à la loupe la photographie sépia d'Atget, on ne distingue aucune inscription...
Alors, de quoi s'agit-il ? Le souvenir d'un décor de cinéma ?
Si vous connaissez la réponse, n'hésitez pas à nous en faire profiter !
34 rue de Seine, Paris VI°.
3 commentaires:
aucune idée , j'ai préféré laisser un commentaire sur le château de Villemomble , je ne vais quand même pas m'occuper de ce blog et de cette devise . Si ça peut vous aider à tout hasard Jean Yanne a fait un film nommé "liberté ,Égalité , Choucroute "
Très interessant. je regarderai quand je visite cette rue le mois prochain
Le nouveau maire de Paris Pache fait le premier graver la devise «Liberté, Égalité, Fraternité» créée par Momoro au fronton des édifices publics de la capitale, suivi par les autorités du département invitant les habitants à faire peindre «Unité et indivisibilité de la République ; Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort» sur les murs de leurs maisons.
https://blog.nationalmuseum.ch/fr/2021/01/jean-nicolas-pache-et-la-revolution/
Enregistrer un commentaire