Derrière un porche peu engageant, se dissimule un petit miracle: un lotissement à taille humaine.
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Jusque dans les années soixante-dix, des jardins et quelques baraques formaient une zone qu'on appelait encore "les jardins des Moines de Picpus", deux cents ans après la disparition du couvent !
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Nous étions en effet sur un terrain ayant appartenu avant la Révolution au "Couvent des Moines de Picpus de Belleville", et qui s'étendait jusqu'à la rue des Rigoles.
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C'est sans doute à la fragilité des sols que nous devons d'avoir échappé à la voracité des bétonneurs, tant mieux !
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160 rue de Belleville, Paris XX°.
5 commentaires:
Insoupçonnable à quelques mètres de la cohue et du bruit...
Merci pour cette découverte,
Pierre
Bien fait pour les bétonneurs !
A coup sûr,ce n'était pas constructible, sinon....
Je gage quand même que le "lotissement" a quelque chose de (financièrement, déjà) sélectif.
Je me trompe ?
Otto.
Au contraire !
C'est ce qui m'a surpris; les logements sont Hlm !
Pour info, on est ici du côté pair de la rue de Belleville, donc dans le XXe !
Vous avez raison, au temps pour moi, nous sommes bien dans le XX°.
Merci de votre vigilance.
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