Suite de notre visite du château de Malmaison.
Madame est servie !
Nous voici dans la salle à manger, décorée par Fontaine dans le goût pompéien, avec des danseuses dessinées par Louis Lafitte. La restauration de 1985-1987 a permis de retrouver les tons délicats d'origine.
Tiens, droit devant, une porte ouverte !
Et cette porte donne sur un escalier, certes bien modeste, mais un escalier quand même ! Grimpons !
Dans tous les châteaux, j'adore ces escaliers dérobés et ces corridors indispensables à la vie du lieu !
Avant de voir les appartements de Napoléon, jetons un oeil sur sa "garde-robe", vocable un peu précieux pour dire WC car, croyez-le si vous voulez, les empereurs font pipi !
Passons dans le salon de l'Empereur, sobre et confortable, avec le grand portrait de l'impératrice Joséphine par Henri-François Riesener:
Oui, oui, c'est du Sèvres, what else ?
La chambre de l'empereur, bien qu'étant une reconstitution (1969), ne contient que des meubles historiques, comme le lit du Prince Eugène provenant des Tuileries:
Une acquisition récente du Musée de Malmaison: ce portrait de Joséphine à Malmaison par Jean-Baptiste Isabey. Il s'agit du premier portrait connu de celle qui deviendra impératrice et qui n'a alors que 35 ans.
Faut-il vraiment que je vous le présente ?
Au centre de la pièce, se trouve une pièce extraordinaire: la table d'Austerlitz.
Napoléon Bonaparte traversant les Alpes au col du Grand Saint-Bernard (1800), par Jacques-Louis David.
David et son ateliers produisirent cinq exemplaires de cette peinture; celle-ci est la première:
Antoine-Jean Gros, Le Premier Consul décernant un sabre d'honneur après la bataille de Marengo (juin 1800):
à suivre...
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