mercredi 18 juillet 2018

Les dessous du défilé

Non seulement notre envoyé spécial nous fait anticiper la fête nationale, mais il nous en fait le compte rendu après coup !

Ce sont toujours les chevaux qui ouvrent le défilé:


Cependant que dans le ciel (bleu cette fois-ci):



Disons-le tout de suite, notre envoyé spécial connait la ministre, ainsi qu'en attestent ces photos:


Depuis toujours, l'hôtel de ville de Paris invite à déjeuner les participants au défilé.
(Quand je pense aux amendes que je paye pour garer mon fougueux destrier...)


Reconnaissables à leur tarte*, les chasseurs alpins dans leur tenue immaculée.
* La tarte est le nom du béret des chasseurs alpins. Ce béret est bien plus grand que les autres bérets traditionnels car initialement, il devait permettre au chasseur d'assurer une garde de nuit sans avoir les pieds gelés; il devait donc avoir une taille suffisante pour y loger deux pieds !


Les élèves des grandes écoles vont à la "cantine"; ici, Polytechnique et Saint-Cyr.


Quand un gendarme rit
Dans la gendarmerie...


Le plus parisien des régiments de la Gendarmerie, la Garde Républicaine:


Défilant avec leur collègues gendarmes français de la 10° compagnie de Tulle, les espagnols du "Colegio de la Guardia Civil de Valdemoro" ont fière allure avec leur tricorne.


À l'honneur cette année, les militaires japonais (uniforme sombre) commémorent le 160° anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre le Japon et la France.
Les uniformes blancs sont ceux des aviateurs de l'état de Singapour, également à l'honneur cette année. Il faut savoir en effet que c'est sur la base aérienne de Cazaux (Gironde) que s'effectue la formation des pilotes de chasse singapouriens.
Détail amusant: avec 400 singapouriens établis à l'année, la petite ville de Cazaux est le premier établissement de singapouriens à l'étranger !


De l'hôtel de ville à l'esplanade des Invalides, il n'y a qu'un pas que notre envoyé spécial va franchir en un clin d’œil, ce qui est la preuve qu'il est pistonné car pour le même trajet, je mets une demi-heure !

Les trois armes étaient représentées dans l'exposition statique d'hélicoptères.
De gauche à droite et de haut en bas, nous reconnaissons un Tigre de l'ALAT (Aviation légère de l'armée de terre), un Dauphin de la Marine, un Caracal de l'Armée de l'air et un EC 135 de la Gendarmerie nationale.


Du canon Caesar au char Leclerc modernisé, du VBCI au Véhicule à haute mobilité (VHM), l'armée de terre exposait ses nouveaux matériels:


La gendarmerie et sa tradition d'excellence à moto*
* Le premier qui dit "sauf pendant le défilé" sera fouetté.


La gendarmerie présentait aussi quelques pièces muséales. À côté d'une vénérable Renault 4, cette fringante Matra Djet 5S Gendarmerie utilisée entre 1966 et 1970 sur les autoroutes nouvellement créés. Sa vitesse de pointe (195 km/h) n'était pas toujours suffisante à cette époque où la vitesse était libre...


N'oublions pas le GIGN !


La police était présente avec notamment sa brigade fluviale:


La BRI, Brigade de répression et d'intervention:


Le RAID:



Un grand merci à Claude P. pour ce reportage complet !
Et en France, tout finit toujours par des chansons, mais ceux qui par tradition clôturent les défilés, ce sont les musiciens de la Légion étrangère et leur fameux chapeau chinois !


Paris VIII°, Paris VII°.




4 commentaires:

le grand barde de PBA a dit…

cet article nous change du précédent avec la petite sirène
celui ci est beaucoup plus martial , moins frivole que celui avec la petite sirène . Au fait votre sirène c'est Eric Ducharme ???

JPD a dit…

De la frivolité ? Ici ? Impossible !
Quant à votre fêlé qui se prend pour une sirène, je ne connaissais pas, mais pour tout dire ça ne me manquait pas !

Adrien a dit…

Petite modification: B.R.I. pour Brigade Recherche Intervention

JPD a dit…

Mais pourquoi ai-je écrit ça ???
Merci de votre vigilance, je corrige tout de suite !