mercredi 27 août 2025

Prison de la force (avec une antonomase dedans).

 La prison de la Force... Son nom évoque immanquablement la contrainte et la discipline. Mais ne vous y trompez pas, ce nom n'est que la terminaison du patronyme de Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force, l'un des propriétaires de l'hôtel particulier initial.


Ce n'est qu'en 1780 que l'Etat rachète l'hôtel afin d'en faire une prison "moderne".


La "nouvelle" prison est divisée en deux: la "grande force" pour les hommes et la "petite force" pour les femmes. Le mot force devient alors un nom commun; c'est ce qu'on nomme une antonomase.



Regardez bien. Entre les vues d'hier et celles d'aujourd'hui, on retrouve un bout de mur qui semble avoir été oublié là; c'est un vestige !





Ah, une dernière chose: si vous avez la chance de visiter la caserne de Pompiers de la rue de Sévigné, regardez cette ancienne fenêtre murée, ce serait aussi un vestige de notre prison.



Intersection des rues Malher et Pavée, Paris IV°.


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour ce petit aperçu : cela me rappelle de bien belles lectures d'antan ;-)
Danielle