vendredi 3 mai 2019

Paris entre-deux guerres (suite et fin) - 1918-1929

Voici le dernier opus de ces images extraites de l'excellent documentaire de France 2, La France de l'entre-deux guerres (Clic !).

Nous démarrons avec la panthéonisation de Jean Jaurès qui vient bien tard pour ce défenseur de la paix...


C'est la grande époque des marchandes des quatre saisons:


L'étrange meringue domine déjà la butte Montmartre... Elle ne sera consacrée qu'en 1919.


C'est l'époque des progrès fulgurants aux "Arts ménagers" !
L'auto-laveuse ignore qu'elle s'appellera bientôt "machine à laver".


Seules quelques familles fortunées (très fort thunées !) peuvent espérer posséder une machine à faire du froid, le réfrigérateur !


La femme est sans doute trop occupée à la cuisine pour voter, cependant les premiers mouvements de suffragettes réclament parfois bruyamment le droit de vote. Elles ne l'obtiendront qu'en 1944 selon l'ordonnance signée par le général de Gaulle. Elles n'exerceront ce droit qu'un an plus tard.


Je ne vous présente pas les Champs-Elysées:


Il faut souffrir pour être belle !


Les années folles sont aussi les années où les conquêtes de nouvelles libertés s'enchaînent.
Ici, les femmes sortent "en cheveux", s'attablent aux terrasses des cafés et fument en public !


Et puis, symbole de son époque, celle qui quitta une Amérique puritaine et raciste pour devenir une résistante héroïque et une star unanimement reconnue: Joséphine Baker.



On s"amuse à l'époque; les cabarets fleurissent un peu partout.


Les fêtes aussi:



Dans les rues de Paris, les tramways tiennent le haut du pavé !



On va au cinéma:


Place de Clichy, l'hippodrome est transformé en cinéma par Léon Gaumont. Ce sera le Gaumont Palace, le plus grand cinéma du monde. Il contenait 6000 spectateurs, soit plus du double de ce que contient le Grand Rex (2800 places).



Des enfants rêvent devant des vitrines de jouets...


Mais à quelques encablures, le Palais Brongniart gronde... Nous sommes en 1929 et la crise approche.


Fin.

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour ces photos.
Quelques remarques :
- Les couleurs des photos sont assez bizarres. Peut pas faire mieux ?
- Les Champs Elysées avaient une autre gueule et semble-t-il étaient asphaltés alors que maintenant ils sont pavés. Ce n'est pas un progrès. Sans parler du revêtement des trottoirs qui est un ratage total (pierres disjointes).
- Le Gaumont Palace aussi avait une autre gueule que l'immonde immeuble d'hôtels à bon marché qui l'a remplacé et abrite Flunch et Castorama.
Quelle dégringolade !
Bien à vous
Max

JPD a dit…

Merci de votre commentaire.
Pour ce qui est des couleurs, il faut considérer que ce sont des films noir et blanc colorisés, ce qui donne ces couleurs un peu fades.
Les Champs-Elysées asphaltés ? Je ne crois pas. C'est plutôt qu'à l'époque, le travail des paveurs était de grande qualité et l'entretien des rues n'était pas un vain mot...
Quant au Gaumont Palace, habitant Montmartre, je passe tous les jours devant, et tous les jours je me dis la même chose. On devrait obliger les architectes à habiter dans ce qu'ils construisent !