Avouons-le, lorsque nous avons lu ça sur le site de la ville de Paris, nous nous sommes dit: Youpi !
Rendez-vous compte, trente hectares de plus !
Pour ce qui est du parc Sainte-Périne, la machine à communiquer de l'hôtel de ville s'est mise à fonctionner à plein.
Vous lisez comme moi: nouvelles parcelles, nouvelle promenade, belle superficie, nouveaux espaces, etc...
Alors Paris-Bise-Art, qu'on appelle parfois le saint-Thomas des parcs et jardins, s'est rendu sur place afin de jouir des nouveaux espaces !
A priori pas de changement, la vaste plaine centrale est toujours là, avec ses jeux pour enfants, le tout dominé par l'horloge de l'hôpital sainte-Périne:
Sur ce plan qui indique les espaces ouverts la nuit, les deux nouvelles parties ouvertes au public sont indiquées en rouge:
En fait, ces deux parcelles ne sont pas sorties de terre par l'opération du saint esprit; elles préexistaient et étaient demeurées la propriété de l'Assistance publique depuis la cession gratuite du parc à la mairie de Paris en 1977. L'Assistance publique s'était gardé les deux espaces pour la promenade de ses patients.
Seule nouveauté: deux portes ont été ouvertes dans le grillage permettant le passage entre l'ancien parc et le "nouveau"...
Vous noterez que les chiens doivent savoir lire ici !
Quelques beaux arbres...
et des zones où les arbres ont disparu au prétexte qu'ils étaient dangereux...
Un champ d'orties plus haut que moi !
Bon, vous avez compris qu'une fois de plus, la mairie de Paris nous prend pour des imbéciles.
Pas un centimètre carré de verdure n'a été ajouté, pas un arbre n'a été planté, bien au contraire... Il s'agit bien d'une imposture.
Par un simple jeu d'écritures, la propriété des ces espace est passée de l’Assistance publique à la ville de Paris, mais il n'y a dans cette opération cosmétique aucun profit écologique.
Vous ne me croyez pas ?
Regardez ces trois vues aériennes prises en 2001, 2007 et cette année:
Souhaitons que ce non-aménagement ne soit pas le prélude à l'opération de bétonnage prévue par monsieur Ian Brossat... Affaire à suivre.
41 rue Mirabeau et 114 avenue de Versailles, Paris XVI°.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire