Nous connaissons déjà l'hôtel Salomon de Rothschild; Paris-Bise-Art vous en avait fait visiter les salons en mai dernier (Clic !).
C'est aujourd'hui à une visite exclusive que je vous convie: le cabinet de curiosités qui réunit les collections du couple qu'Adèle formait avec son mari Salomon de Rothschild. Celui-ci étant décédé prématurément en 1864, c'est Adèle qui fera construire l'hôtel en réservant une pièce spéciale pour le cabinet de curiosités.
À sa mort en 1922, la baronne - qui lègue son hôtel à l'état - stipule dans son testament que le cabinet de curiosités devra demeurer intact.
C'est donc à une plongée dans le temps que vous êtes conviés; tout est exactement comme la baronne Adèle avait souhaité que cela fut. Même la moquette rouge et bleue est d'origine, ce qui explique qu'on vous obligera à porter des couvre-chaussures (fournis).
***
Nous voici donc devant ce bel hôtel particulier. Nous observons que les trois persiennes du rez-de-chaussée à gauche de l'entrée sont hermétiquement closes; ce sont de fausses fenêtres derrière lesquelles se cache le cabinet de curiosité.
La guide-conférencière vous fera d'abord faire un "tour du propriétaire", y compris l'ancien jardin de l'hôtel devenu jardin public.
Regardez le plan de l'hôtel: le cabinet de curiosité est "incrusté" dans un espace ceinturé par un corridor. C'est dans cet étroit couloir que vous devrez vous débarrasser des manteaux encombrants et autres sacs, et que vous devrez enfiler des sur-chaussures.
Pendant que notre petit groupe (10 maximum) s'équipe, observons les murs de ce couloir... Car il y a de belles choses, à commencer par les portraits de Salomon et d'Adèle de Rothschild.
Eugène Delacroix, Ary Scheffer, Alexandre-Gabriel Decamps ou Eugène Lami, voici les noms de quelques peintres qui décorent un simple couloir !
C'est le moment, les portes s'ouvrent.
Le cabinet est volontairement plongé dans une pénombre indispensable à la bonne conservation des objets. J'ai choisi de ne pas éclaircir artificiellement mes photos afin de vous restituer l'atmosphère authentique.
Les trois "fausses" fenêtres dont je vous ai parlé.
Vous noterez que les éclairages doux indirects sont très étudiés.
Inhabituel: une tapisserie orne le plafond
Au centre de la pièce, un bureau en marqueterie. Notez la moquette bleue et rouge.
On est un peu estomaqué par l'abondance d'objets... Le regard ne sait plus où se poser.
Notre vision s'étant accoutumée à la pénombre, nous pouvons désormais mieux voir les détails, comme ces vitraux qui sont en fait une collection:
Une grande vitrine consacrée à la porcelaine:
Beaucoup de pièces chinoises, mais aussi d'autres provenances, comme cet adorable pamplemousse fleuri en faïence de Meissen.
Des fusils turcs, des épées, des sabres...
C'est donc à une plongée dans le temps que vous êtes conviés; tout est exactement comme la baronne Adèle avait souhaité que cela fut. Même la moquette rouge et bleue est d'origine, ce qui explique qu'on vous obligera à porter des couvre-chaussures (fournis).
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Nous voici donc devant ce bel hôtel particulier. Nous observons que les trois persiennes du rez-de-chaussée à gauche de l'entrée sont hermétiquement closes; ce sont de fausses fenêtres derrière lesquelles se cache le cabinet de curiosité.
La guide-conférencière vous fera d'abord faire un "tour du propriétaire", y compris l'ancien jardin de l'hôtel devenu jardin public.
Regardez le plan de l'hôtel: le cabinet de curiosité est "incrusté" dans un espace ceinturé par un corridor. C'est dans cet étroit couloir que vous devrez vous débarrasser des manteaux encombrants et autres sacs, et que vous devrez enfiler des sur-chaussures.
Pendant que notre petit groupe (10 maximum) s'équipe, observons les murs de ce couloir... Car il y a de belles choses, à commencer par les portraits de Salomon et d'Adèle de Rothschild.
Eugène Delacroix, Ary Scheffer, Alexandre-Gabriel Decamps ou Eugène Lami, voici les noms de quelques peintres qui décorent un simple couloir !
C'est le moment, les portes s'ouvrent.
Le cabinet est volontairement plongé dans une pénombre indispensable à la bonne conservation des objets. J'ai choisi de ne pas éclaircir artificiellement mes photos afin de vous restituer l'atmosphère authentique.
Les trois "fausses" fenêtres dont je vous ai parlé.
Vous noterez que les éclairages doux indirects sont très étudiés.
Inhabituel: une tapisserie orne le plafond
Au centre de la pièce, un bureau en marqueterie. Notez la moquette bleue et rouge.
On est un peu estomaqué par l'abondance d'objets... Le regard ne sait plus où se poser.
Vous n'êtes pas pris par l'atmosphère ?
Notre vision s'étant accoutumée à la pénombre, nous pouvons désormais mieux voir les détails, comme ces vitraux qui sont en fait une collection:
Une grande vitrine consacrée à la porcelaine:
Beaucoup de pièces chinoises, mais aussi d'autres provenances, comme cet adorable pamplemousse fleuri en faïence de Meissen.
Des fusils turcs, des épées, des sabres...
à suivre...
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