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C'est l'histoire d'une parisienne, d'une grande dame qui, un beau jour de 1957, est frappée par ce virus que nous connaissons bien: l'amour de Paris.
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C'est l'histoire d'une parisienne, d'une grande dame qui, un beau jour de 1957, est frappée par ce virus que nous connaissons bien: l'amour de Paris.
Cette grande lectrice fréquentera d'abord les libraires et les bouquinistes, et c'est par l'écrit qu'elle commencera une collection qui aujourd'hui, ferait le bonheur de bien des musées.
Sa bibliothèque en remontrerait à bien des institutions; des étudiants et des chercheurs viennent lui rendre visite pour leur thèse !
Tout y est classé méticuleusement; c'est un trésor !
Mais venons-en à ce que nous allons voir ici: la collection d'objets.
Des vieilles rues aux commerces, il n'y a qu'un pas, que Roxane Debuisson franchira au hasard des fermetures et des destructions. Outre les vieux papiers (factures, cartes, papier à lettre) et les cartes postales, elle n'a pas hésité à obtenir des commerçants qu'ils lui cèdent leurs enseignes !
Amoureuse de Paris, Roxane Debuisson l'est aussi du "petit patrimoine", celui qui n'a pas - hélas - les honneurs des musées. C'est ainsi que l'on retrouvera ici des objets disparus de nos rues depuis belle lurette.
Nous arrivons donc devant un bel immeuble haussmannien. Je ne vous en donnerai pas l'adresse car il s'agit du domicile de Madame Debuisson.
Grimpons !
C'est un privilège, nous sommes accueillis par Roxane Debuisson en présence de sa fille Florence Quignard-Debuisson.
La porte s'ouvre sur une entrée qui ne déparerait pas le musée Carnavalet !
Une tête de vache voisine avec des carottes...
sous le regard charbonneux d'un bougnat...
Un éléphant qui ne se trompe pas d'heure...
Ce couteau mesure trois mètres de haut !
Des fixés sous verre de boulangeries:
Drôle d'enseigne... Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien vendre ?
Les deux mains appartenaient au gantier-bonnetier "Au gant d'or", rue Saint-Antoine
Une autre carotte de tabac, celle-ci de grande taille
Je vous laisse deviner...
Il faut vraiment ouvrir les yeux car le moindre recoin dissimule une enseigne ou une plaque:
Saviez-vous que le mot "bougnat" est une contraction des mots "charbonnier" et "auvergnat" ?
à suivre...
5 commentaires:
l'actuelle enseigne de la brasserie Rue Montorgueil est un escargot , ça tombe bien , c'est aussi le nom de cet établissement
il s'agit peut être aussi de l'enseigne d'une société de transports
Merci JPD. Voici une belle entrée en matière.
J'aimerais bien une tête de vache chez moi.
Nous attendons la suite avec impatience.
Absolument remarquable! Madame Dubuisson mériterait la médaille d'Honneur de la Ville de Paris"!
Ah si nos élus municipaux avaient le même amour pour leur ville... "Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient".
Chapeau bas et merci pour ceux qui veulent savoir où ils vont, Madame Dubuisson.
@ le grand barde: Je ne fais ici qu'un rapide survol de cette collection pléthorique, mais si on le souhaite, chaque objet est précisément répertorié avec nom et adresse du commerçant, date de cession etc...
@ LBL: Il en passe de temps en temps sur les sites de vente en ligne, mais ce sont souvent des "modernes", pas des rondes comme celle-ci.
Magnifique belle collection j'ai collectionné les plaques émaillées un temps heureusement cette dame a eu le temps de sauvé ce patrimoine qui aurait disparu bravo...
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