mercredi 17 juin 2015

Le cabinet des médailles en rouge et noir !

Le "Musée des monnaies, médailles et antiques" de la Bibliothèque nationale de France est plus connu sous le nom de "Cabinet des médailles".
Malgré les travaux en cours dans le vénérable site Richelieu, on peut, moyennant un gymkhana entre les baraquements de chantier, accéder à une aile toujours active.
Grimpons ce magnifique escalier...


Vérification : nous sommes bien dans le cabinet des médailles !


Outre l'exposition permanente de monnaies et médailles, le cabinet présente la collection de vases grecs du duc de Luynes donnée à la BnF en 1862. Cette exposition se nomme "de rouge et de noir", et ceci n'a rien à voir avec Jeanne Mas !


Plus d'info : Clic !




Vous ne manquerez pas ces deux médailliers : à gauche laque de Coromandel, à droite laque et écailles de tortue provenant de l'atelier d'A.C. Boulle.





Certaines pièces provenant de l'ancien cabinet du roi sont tout simplement sublimes !



En sortant, au rez-de-chaussée, n'oubliez pas de jeter un regard ( discret ) sur la grande salle ovale :


Visite gratuite

BnF site Richelieu, 5 rue Vivienne, Paris II°.

11 commentaires:

charly pierre a dit…

quelques jours que je n'étais pas venu et toujours l'excellence dans cet article et celui sur l'ambassade d'Argentine
En tant qu'originaire d'un département qui ne devrait plus porter son nom à moins de revenir aux limites de 1860 ( VAR) j'ai de bonnes raisons chauvines de croire que vous faites allusion aux couleurs et au cri de guerre de notre club de rugby double champion d'Europe , j'ai nommé le RCT Rugby Club Toulonnais
qui n'a jamais entendu le pilou pilou , genre de hakka varois n'a jamais rien entendu
parce que " Toulon rouge"
parce que " Toulon noir"
parce que "Toulon rouge et noir"

JPD a dit…

Ah bon ? Ils jouent au rugby à Toulon ???

marc a dit…

et oui au stage Mayol...le roi du caf conc (cela me rappelle mes années Marine)

Anonyme a dit…

Tana Umaga , johnny Wilkinson et surtout Julien Sorel ont joué en rouge et noir

Anonyme a dit…


Connaissez-vous la Mayolaise ?
Sa pelouse et ses grands bâtons
Ces jeunes gens que Mayol baise
Le chanteur goûtant le croupion.

Ottobotrel.
(Oeuvres posthumes).

JPD a dit…

Si l'on m"avait dit qu'un article consacré au cabinet des médailles de la BnF déboucherait sur cette rafraîchissante version de la Paimpolaise après être passé par Jeanne Mas, Tana Umaga, Mayol, Johnny Wilkinson et Julien Sorel, je ne l'eusse pas cru !
Mention toute particulière à Théodore Ottobotrel !

Anonyme a dit…


Je déconne beaucoup et souvent en m’intéressant aussi et pourtant aux belles choses.
C’est ainsi que tous les matins, je me rends sur Paris-bise-Art et me délecte de ses surprenantes merveilles et de cette Culture offerte dont je m’abreuve sans mesure.
Serviteur, Monsieur………..

Otto da Fé.

charly pierre a dit…

effectivement Mayol avait acheté le terrain sur lequel évoluaient les premiers joueurs du RCT, le rugby ayant été introduit dans la plus belle rade d'Europe par des marins originaires du sud ouest
M Otto a effectivement parlé de l'orientation sexuelle de Mayol qui n'avait jamais fait son outing , bon mais à l'époque ça se comprenait facilement
nous aurions pu aussi parler de rugby lors de l'article précédent article sur l'argentine de Pichot

JPD a dit…

Evidemment, il ne vous aura pas échappé que PBA, toujours à la pointe de l'actualité, avait publié un article sur Mayol en août 2010 ( http://paris-bise-art.blogspot.fr/2010/08/concert-mayol.html ).

Et ce n'est pas de l'Otto-fiction !

Anonyme a dit…


Monsieur Charly-Pierre, vous m'apprenez un mot : outing...qui devrait bien avoir sa correspondance en français. J'ai donc cherché.
Outing ou pas, il y avait longtemps que tout le monde savait que l'ami Félix était de la jacquette sans avoir à le dire.
Evidemment, on a aujourd'hui d'autres mots pour le faire.
Retenons qu'il avait été gentil le bon Félix, et très généreux (mais il avait du blé !) pour construire à Toulon, avec son pognon, un stade pour des jeunes gens qui avaient besoin d'ébats virils.
Il n'en fit pas étalage, ce qui l'honora.
Parlez-nous de Pichot. En est-il ? mais peut-être débordons-nous du sujet.
Puisqu'on déborde, déjà un peu j'ajouterai que j'ai connu les Concerts Mayol en 1942 avec un copain qui avait joint son courage au mien pour rendre une visite en quelque sorte initiatique à ce lieu révélateur des délices (visuels) de la chair offerte : une chair déjà en situation de réforme dans un décor poussiéreux sous un éclairage miteux.
Le Concert était plus que moribond et disposé à accepter des galopins visiblement mineurs, pourvu qu'ils payent leur place.
Nous fumes déçus, ô combien, mais pas désarmés.
Nos esprits chercheurs repoussaient ainsi de quelques semaines des révélations dignes de leurs natures curieuses.
A Paris, il faut savoir chercher et tenir ses yeux bien ouverts, n'Est-ce pas, JPD ?
A demain, dans quelqu'endroit secret et somptueux.
Otto-maton.

charly pierre a dit…

M Otto je vais me ranger à votre avis sur l'appartenance à la " jacquette" de Mayol comme vous le dites , bien que qu'il ne l'ait jamais confirmé
Je crois qu'il n' y a que vous et moi pour le savoir plus de 75 ans après sa mort
Agustin Pichot est un rugbyman international de nationalité argentine ayant évolué au stade français et au métro racing 92 au poste de demi de mélée
ses surnoms étaient " le petit Napoléon" ou le "général Pichot"
J 'ignore s'il appartient à la même confrérie que Mayol