A l'origine, en 1334, s'élevait ici la Chapelle du Collège des Lombards. En 1630, Louis XIV attribua le collège aux Irlandais qui reconstruisirent la chapelle. Un siècle plus tard, le bâtiment menaçant ruine, elle sera remplacée par une troisième chapelle due à l'architecte Pierre Boscry; c'est celle que nous visitons aujourd'hui.
Portant le nom de Saint-Ephrem-le-Syriaque (306-373), cette église fut attribuée en 1925 à la Mission Syriaque Catholique en France.
Dans le jardinet entourant l'église, une statue de Saint-Ephrem:
La liturgie célébrée ici est celle de Jérusalem-Antioche, fixée au début du VI°
siècle. La langue de cette liturgie est l'araméen-syriaque, qui fut, dit-on, la langue maternelle de Jésus.
Comme dans les églises orthodoxes, une iconostase sépare les fidèles des officiants:
Le tympan du portail portait jadis les armes de l'abbé de Vaubrun qui avait financé l'érection de notre chapelle; elles ont été effacées par martelage à la Révolution.
Pour en savoir plus, le site de la paroisse ---> Clic !
De nombreux concerts sont organisés ici; plus d'info ---> Clic !
Eglise Saint-Ephrem-le-Syriaque, 17 rue des Carmes, Paris V°.
4 commentaires:
Dans le jardin, il ne s'agit pas de la statue de Saint-Ephrem mais de Monseigneur Clemens Joseph David, Archevêque syrien catholique de Damas (1829-1890).
En outre, chez les syriens on ne parle pas d'Iconostase mais de chancel pour décrire la séparation à trois portes qui délimite le sanctuaire de la nef.
Pour moi, un chancel est plutôt une barrière basse, sorte de balustrade, mais n'étant un spécialiste d'aucune religion, je vous fais confiance, cher anonyme !
Sous Louis XIV (1638-1715) ou en 1630 ? Il faut choisir...
Ce serait bien sous Louis XIII !
Merci de votre vigilance.
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