mercredi 13 décembre 2017

La Manufacture des allumettes - Aubervilliers

Hors Paris

C'est en 1867 que fut construite rue du Vivier (actuelle rue Henri Barbusse) une fabrique d'allumettes.
Jolie architecture industrielle en briques, le signal en était la majestueuse cheminée de 45 mètres aujourd'hui classée MH.


Les petits bouts de bois à bout souffré rouge seront fabriqués ici jusqu'en 1962.
La Documentation française s'installera dans ces murs dans les années quatre-vingt-dix.
En 2015, après une réhabilitation du site, l'Institut National du Patrimoine (INP) s'installe dans la plus grande partie du domaine (4000 m). C'est celui-ci que nous allons visiter. 





Notez les descentes de gouttières au chiffre de la "Manufacture des allumettes". 


Les espaces intérieurs ont été totalement réaménagés pour accueillir l'Institut national du Patrimoine.


Nous jetterons un œil dans certains ateliers en prenant garde de ne pas trop gêner les élèves.
Nous commençons par l'atelier "Arts du feu, céramique et verre":



Dans un coin,  François-Marie Arouet veille au cas ou Rousseau franchirait la porte...



Oui, oui, on répare !


Voici l'atelier Bois:




Marqueterie, ébénisterie, mais aussi maquettes...


Ici, ce tableau nécessite des soins non sur la peinture mais sur le support en bois:


L'atelier Sculpture nous accueille à présent:



Saluez s'il vous plait le Prince Meschtschersky par Paul Troubetzkoy:



Enfin, ce laboratoire qui sait tout faire et qui utilise pour cela les dernières technologies !



Regardez cette petite vidéo de présentation de l'INP:



De chaleureux remerciements aux élèves qui tous se sont montrés disponibles et fiers de nous expliquer leur travail !

Vous n'entrerez pas dans cette école comme un touriste, cependant, des visites sont parfois organisées par Seine Saint-Denis tourisme.

124 rue Henri Barbusse, Aubervilliers (Seine Saint-Denis).

2 commentaires:

marc a dit…

La cheminée a été magnifiquement restaurée il y a 2 ans

Anonyme a dit…


Allumez le feu !
Allumez,...le feu !
Bon, v'là que j'suis encore sous le coup des bikers, moi !
Bon, faites pas gaffe...
Otto.