lundi 28 septembre 2015

Théâtre du Ranelagh

Le théâtre du Ranelagh est un miraculé !
D'abord construite comme "salon de musique" par l'industriel Louis Mors sur les terrains de sa propriété, cette salle verra la première française de l'Or du Rhin et bien d'autres œuvres de l'époque.
Le théâtre sera fermé après la mort de Louis Mors (1917), tandis que l'hôtel particulier sera détruit (1930) pour construire les immeubles que nous voyons encore aujourd'hui. Mais on prendra soin de ménager une petite place pour le théâtre !
NB : Compte tenu de la déclivité du terrain, la façade sur rue se trouve "en haut" du théâtre.


Le hall d'entrée, très simple, se situe au niveau du balcon.


N'oublions pas de jeter un œil à la belle verrière :


Nous pénétrons dans la salle par le balcon :


Bois et velours, l'ambiance est vraiment chaleureuse


La salle ne jauge "que" 300 places


Le foyer unit les deux niveaux et paraît presque trop grand pour la taille des lieux.


Sur les murs du foyer, des sous-verres retracent l'histoire du "Théâtre Mors" !


Tout est dans les détails : des abat-jours aux initiales du théâtre !


En descendant à l'orchestre, nous pouvons admirer le plafond à caissons



Et voila ce que vous verriez si vous étiez sur scène !


Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette lettre affichée dans le foyer où George Sand démontre sans fard à Alfred de Musset qu'elle a une furieuse envie...
Saurez-vous la déchiffrer ?


Plus d'information sur le théâtre et son histoire : Clic !

5 rue des vignes, Paris XVI°.

4 commentaires:

charly pierre a dit…

Et dire qu'il y a quelques jours , je vous qualifiais de thaumaturge , je vous voyais sur la voie de la canonisation Saint JPD
mais je vois au travers de cette lettre lue en sautant une ligne sur deux que le malin s'est emparé de vous ,
Bon on se marre bien quand même

Anonyme a dit…

Madame Sand, c'est bien connu, avait un côté ardente petite cochonne !... mais sa lettre est bien jolie. Est-elle de sa main ou lui attribua-t-on ?
Le poète s'exécuta-t-il ?
Se considéra-t-il comme étant à la hauteur et suffisamment armé pour tenir jusqu'à l'Aurore ? Se débarrassa-t-il de sa capote militaire pour s'exécuter ?
Question subsidiaire : Portait-il des caleçons à rayures ou à fleurettes ?
Otto.

JPD a dit…

Jusqu'à l'Aurore ! Quand je vous disais que PBA avait le lectorat le plus cultivé !!!
J'ai une autre question : Musset appelait-il Madame Dupin "ma mie" ?
Plus sérieusement, la lettre est authentique, même si celle exposée ici n'est qu'un fac-simile.

Anonyme a dit…


....pas sûr du tout. Pendant un moment, peut-être.
Il l'a laissée tomber car il pensait que c'était déjà un vieux crouton.
Les hommes sont méchants !
Pour l'authenticité de la lettre : je suis sceptique. Je l'avais vue - copie, toujours - dans une Expo en Province, sauf erreur, à La Charité sur Loire.
Otto.