Nous connaissons tous ce bâtiment biscornu, vestige d'un autre temps, échoué là au milieu d'un quartier glacial et sans charme. Il s'agit des "frigos", ancienne gare frigorifique embranchée sur les rails de la gare d'Austerlitz.
Pour vous aider à situer l'endroit, je vous ai joint les vues aériennes avant/après empruntées au site - génial - Géoportail/remonter le temps.
Je vous épargne la visite des cinq étages de stands, ateliers, galeries, etc...
Nous nous ruons au rez-de-chaussée vers "la grosse loco" !
La porte est à peine plus large que la loco !
Cette vue saisissante fait immanquablement penser à la - fausse - locomotive de Jean-Paul Goude qui avait défilé sur les Champs-Elysées pour le bicentenaire de la Révolution.
Les locos vapeur m'ont toujours impressionné par l'impression de force qu'elles dégagent.
Notre loco est du type 150.
Je vous laisse lire les explications de Jean-Michel Frouin qui a réalisé cette installation:
L'instant persifflage de JPD:
Lorsque la ville de Paris a décidé de couler du béton pour édifier ce quartier sans âme, la survie des frigos n'a tenu qu'à un fil.
Mais lorsque le cas de notre locomotive a été abordé, la ville était aux abonnés absents... Ce qui fait qu'il est désormais impossible de l'extraire de son sarcophage !
Merci aux passionnés bénévoles de nous avoir ouvert leurs portes.