Philippe Krief est un authentique amoureux de Paris qui comme nous, est bien souvent peiné de voir l'état du patrimoine parisien. Il a écrit plusieurs ouvrages sur Paris dont l'un a fait l'objet d'un article dans la bibliothèque de Paris-Bise-Art (Clic !).
Il nous envoie des photographies prises cette semaine lors d'une promenade dans le jardin des Tuileries.
Agrandissez les photos et regardez bien...
Sa main ?
et cette main ?
et celle-ci ?
Homme ou cheval, même traitement: pas de pied !
Encore une main:
Ici nous avons la plaque sur le socle qui a disparu, une main d'adulte et les deux mains de l'enfant qui sont manquantes...
Ici, ce n'est qu'une main...
Cette femme a perdu la main, ce qui ne compense pas la perte des orteils du monsieur !
Ici, encore une plaque disparue:
Plus chanceuse, cette plaque n'est que brisée...
Trois amputations sur le même sujet...
Il manque des doigts:
Ici aussi:
Elle vous tend la main, comme c'est moignon ! (pardon)
Nez en moins, cette statue est très mal placée...
Ce jeune homme a perdu sa virilité et sa main.
Au moins, il ne risque pas d'être sourd ! (Non je ne suis pas très fier de celle-la)
Alors là, c'est la totale !
Deux mains et un avant-bras; n'est pas la Vénus de Milo qui veut !
Je rappelle que le jardin des Tuileries appartient au Musée du Louvre qui doit en assurer l'entretien.
Je rappelle également que ce jardin est classé MH et est inclus dans le périmètre protégé des berges de la Seine au titre du patrimoine mondial de l'Unesco...
Sont-ce les hordes populacières attirées ici par des fêtes foraines quasi-permanentes qui sont responsables de ces dégradations ?
N'y a-t-il pas de surveillance, de gardiens, de caméras ?
Qui est en charge ?
Jardins des Tuileries, Paris I°.
3 commentaires:
Néanmoins et moins tout le reste...Et malgré le triste et lamentable état de toutes ces statues j'ai bien ri...Pardon aux statues mais votre prose valait le détour. Merci.
Et la Victoire de Samothrace !?
De la Victoire de Samothrace,
Aucune trace
Dans ce festival
Infernal
De pattes cassées ?
O Hidalgo, laisseras-tu
Encore des années
Ce cimetière qu'Anonyme a vu ?
Et quelques autres,
A leur insu.
Otto-critique.
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