mercredi 15 octobre 2025

Et mon énigme de la Saint-Firmin ?

 On dirait bien que sans l'aide de béquilles informatiques, votre perspicacité s'émousse . . . Nyark, nyark, nyark, nyark !



Piscine Oberkampf

 Ouverte en 1887 sous le nom de "Bains Parisiens", la Piscine Oberkampf est une œuvre de l'architecte Auguste Perrin.



Située en fond de cour, elle était initialement éclairée par une verrière zénithale.



Comme Marc, je m'interroge sur la raison qui a fait que cette cheminée très moche a été incluse dans le classement Monument Historique dont cette piscine s'honore.



Dans l'entrée, deux vitraux du verrier  Jean-Baptiste Anglade.


C'est dans les années vingt que la décision d'agrandir le bassin fut prise; mais les contraintes du lieu amenèrent les concepteurs à ajouter au premier bassin une excroissance perpendiculaire, d'où la forme - unique à ma connaissance - en L.



C'est à cette même époque que la verrière initiale fut remplacée par des pavés de verre dans le plus pur style Art déco.



Une chose me turlupine: à une époque où l'homme n'avait pas encore marché sur la lune, j'ai effectué une sixième de toute beauté au lycée Voltaire voisin. Chaque semaine, nous avions piscine à Oberkampf, or je ne vois nulle part une plaque commémorative célébrant ma présence en ces lieux... Pourquoi ?


Un grand merci à Marc pour ces photos.


160 rue Oberkampf, Paris XI°.


lundi 13 octobre 2025

La tunique d'Argenteuil

Si vous vous trouvez un dimanche à Argenteuil, vous serez face  à un dilemme: asperges ou tunique ?
Que la personne qui a crié "ta mère" au fond de la salle veuille bien sortir ! 

N'aimant pas les asperges, c'est vers la basilique que je me suis dirigé.

Notez au passage la devise républicaine fièrement arborée au-dessus de l'entrée.



Une amusante collection de reliquaires vides est exposée...


Où est la tunique ?


Peut-être derrière ces dideaux rouges ?

Une série de panneaux tentera de vous convaincre que la tunique est véridique !


Une jolie mosaïque:

Et voilà enfin la divine penderie !

Mais on ne voit rien...

Un rigolo petit couloir passe sous la divine penderie ! Je l'ai empreinté et il ne m'est rien arrivé !

Avant de sortir un peu dépité, jetons un œil au magnifique buffet d'orgue



163 rue Paul Vaillant Couturier, Argenteuil (Val d'Oise).



 

Olivier est très en train !

 

Lors des Journées du patrimoine, Olivier a eu la bonne idée d'aller faire un tour du côté du boulevard Masséna où la SNCF exposait quelques modèles emblématiques.

Vous noterez qu'il avait pris place dans un compartiment de première classe.

La rame articulée que vous voyez à droite et qui n'est pas encore en service est la nouvelle rame "Oxygène" appelée à desservir les lignes Paris-Toulouse, Paris-Clermont-Ferrand et Bordeaux-Marseille.


Une belle brochette de "nez cassés":


La BB26005 destinée à tracter le Venise-Simplon-Orient-Exprès, la vénérable vedette de cette journée !


La 2D2 5525 préservée et restaurée par le COPEF.


Cette machine livrée au P.O. en 1934 a terminé son service le 31 décembre 1980 après avoir parcouru plus de 7 700 000 km. Elle est classée Monument Historique.


La vapeur était représentée par cette superbe 141 R de fabrication américaine venue en France après guerre avec 1300 de ses congénères afin de redémarrer le réseau ferré.


Et Olivier finit sa visite en seconde classe ! Merci à lui.


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samedi 11 octobre 2025

Enigme de la Saint-Firmin

 Un de mes espions m'a envoyé cette photographie d'un lieu mystérieux. Pourriez-vous m'aider à le localiser ? Merci.



Bonne chance à tous !

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jeudi 9 octobre 2025

La vigne de la butte... Bergeyre !

 Cette petite sœur de la butte Montmartre est inconnue de la plupart des parisiens, à part bien sûr des lecteurs de Paris-Bise-Art qui l'ont déjà visitée (Clic !).


Une vigne y a été installée il y a quelques années, dont l'accès habituellement interdit s'ouvre parfois aux visiteurs, comme ici lors de la fête des jardins.


Où est mon tire-bouchon ?





Au loin, la butte Montmartre:



Des jeux olympiques à Paris ? Mais parfaitement !


Méfiez-vous des animaux sauvages !


Merci à Olivier (du XX°) pour cette visite ensoleillée !

Butte Bergeyre, rue Lardennois, Paris XIX°.


lundi 6 octobre 2025

La maison mystérieuse de la rue Asseline

Encore une trouvaille de Fati ! Et comme toujours, les explications qui vont avec. C'est simple, je lui laisse la parole:

Une bien curieuse maison d'un niveau ou deux, un peu désuète,  qui, sauf quelques interventions par-ci par-là, n'a pas dû changer depuis son édification. J'ai lu quelque part qu'elle avait en revanche changé de destination, de lieu d'habitation  elle est passée à bureau pour revenir à sa destination initiale.  Mais je ne sais trop quand cela s'est fait. 



Elle est  signée  et datée sur la façade : "R. Faucou Architecte 1909". Ce mystérieux architecte prénommé Robert (et non Richard), a construit une maison à Cayeux-sur-Mer et au moins 3 autres bâtiments entre 14e et 15e arrondissements.  L'un d'entre eux (6, rue du Moulin Vert) porte d'ailleurs sa signature et la date de 1913. Il avait son cabinet au  82, rue Bonaparte. Tout cela pour dire qu'il ne s'agit pas d'un fantôme.


Sur Agorha, la base de données de l'Institut National d'Histoire de l'Art (qui transforme son nom en Faucon [sic])  on apprend qu'il est né en 1880 et qu'il est passé par l'école de Beaux-Arts. 
Voilà c'est à peu près tout ce que j'ai pu trouver sur lui. Aucun des ouvrages consacrés à l'architecture parisienne que j'ai pu consulter ne signale cette maison, ni son maître d'œuvre. Mais bien sûr elle apparaît de temps à autre sur la toile.



Des curiosités, elle en possède un certain nombre, notamment  un buste masculin très réaliste ornant une clé surdimensionnée par rapport aux claveaux encadrant la porte d'entrée.  Il me semble, mais je peux me tromper, que ce relief n'est pas d'origine. 
A-t-il remplacé une autre clé ? Si tel est le cas, à quel moment cette modification a-t-elle eu lieu et pour quelle raison ? Et que représente cet homme ? Ou qui ?


Quoique d'une symétrie parfaite, la façade principale alternant brique, pierre et plâtre, est soignée et évoque l'Art Nouveau. La porte d'entrée reprend d'ailleurs la formule que Guimard a mis en place pour l'entrée du Castel Béranger, soit deux ouvertures latérales encadrant un espace central. 






Les deux colonnettes séparant deux fenêtres de part et d'autre de l'entrée sont pourvues chacune d'une céramique bleue en forme d'œil, portant l'inscription en arabe des premiers mots d'une Sourate (Sourat "An-nas") dont le but est de conjurer mauvais sort et jalousie. 

A quel moment ces deux talismans sont-ils arrivés là ? Je ne pense pas qu'ils soient contemporains de la construction. 








Alors, et vous, en savez-vous plus sur cette mystérieuse maison ? Faites-nous part de vos découvertes !
Et un grand merci à Fati pour cette trouvaille originale.

4 rue Asseline, Paris XIV°.