Après des années d'atermoiements, d'efforts, de déceptions et d'espoirs, nous avons le plaisir de vous faire part de la renaissance du portail de l'hôtel Raoul.
Inutile de vous dire que notre envoyé spécial Claude P. était sur place.
Michel Cribier, l'homme à qui nous devons cette renaissance est vu ici avec Ariel Weil, le maire de Paris-centre.
Suce pince !!!
et voilà !
Pour ceux qui n'auraient pas suivi le feuilleton du portail, voici un lien où vous trouverez tout !
La clef du portail remise à Michel Cribier dans le hall de l'immeuble ayant remplacé l'hôtel. Vous noterez que nous avions vu cette fontaine dans le salon de Roxanne Debuissson
Vous noterez que nous avions vu cette fontaine dans le salon de Roxanne Debuissson:
Un grand bravo à tous les acteurs de cette renaissance, et surtout un immense merci à Michel Cribier !
Cette vidéo de 1971 vous plongera dans un Montmartre encore authentique, pas encore noyé par le tourisme, et où toutes les classes sociales se côtoyaient... ça a bien changé !
Nous connaissons tous ce bâtiment biscornu, vestige d'un autre temps, échoué là au milieu d'un quartier glacial et sans charme. Il s'agit des "frigos", ancienne gare frigorifique embranchée sur les rails de la gare d'Austerlitz.
Pour vous aider à situer l'endroit, je vous ai joint les vues aériennes avant/après empruntées au site - génial - Géoportail/remonter le temps.
Je vous épargne la visite des cinq étages de stands, ateliers, galeries, etc...
C'est par là...
Nous nous ruons au rez-de-chaussée vers "la grosse loco" !
La porte est à peine plus large que la loco !
Cette vue saisissante fait immanquablement penser à la - fausse - locomotive de Jean-Paul Goude qui avait défilé sur les Champs-Elysées pour le bicentenaire de la Révolution.
L'endroit est exigu; on manque de recul.
Le tableau de bord est complet:
Les locos vapeur m'ont toujours impressionné par l'impression de force qu'elles dégagent.
Notre loco est du type 150.
Je vous laisse lire les explications de Jean-Michel Frouin qui a réalisé cette installation:
L'instant persifflage de JPD:
Lorsque la ville de Paris a décidé de couler du béton pour édifier ce quartier sans âme, la survie des frigos n'a tenu qu'à un fil.
Mais lorsque le cas de notre locomotive a été abordé, la ville était aux abonnés absents... Ce qui fait qu'il est désormais impossible de l'extraire de son sarcophage !
Merci aux passionnés bénévoles de nous avoir ouvert leurs portes.
Le
16 novembre 2008, un gros bloc de charbon illustrait le premier
article de Paris-Bise-Art.
C'est
aujourd'hui cette même photo qui a la charge d'illustrer ce dernier
article.
En
un peu moins de seize ans d'existence, ce sont plus de cinq mille
articles et quarante mille photographies qui ont été publiés. Ceci
a été possible grâce à deux choses : un appareil-photo
numérique et un scooter pour se faufiler dans les petites rues (et
se garer commodément).
Il
n'est désormais plus possible de circuler aisément dans Paris.
Quartiers fermés inopinément, rues interdites, travaux
interminables semblant à l'abandon... Il semble que la mairie de
Paris ait décidé de nous assigner à résidence ; seuls les
richissimes et les « pauvrissimes » ont droit à la
considération des élus.
Comme
un corps humain dont on obturerait les veines et les artères, Paris
court vers la thrombose.
Ajoutons
à cela la pluie d'amendes incontrôlables permise par la
vidéo-verbalisation (plus de 3000 € en deux mois!), sans doute
pour payer certains voyages à Tahiti...
De
plus, la dégradation du cadre parisien, la suppression des éléments
qui ont rendu Paris unique (bancs Davioud, grilles de squares, etc)
et le non-entretien de la voirie font qu'une balade parisienne
devient vite un parcours du combattant vide de sens.
Tout
ce qui a une histoire doit disparaître ! Bientôt il n'y aura
plus d'immeubles faubouriens, on comble les « dents creuses »,
on construit des tours comme dans les années soixante-dix... La
maire, dans sa folie mégalomaniaque, veut à tout prix imprimer sa
marque...
Comme beaucoup, j'en arrive à être dégouté et à ne plus avoir envie d'une ville que j'ai pourtant tant aimée.
Nul doute que d'autres, plus motivés que moi, sauront prendre le relais. Je leur souhaite bonne chance.
Il me reste à vous remercier pour votre fidélité. Au cours de ces années, une formidable équipe d'amoureux de Paris, de chercheurs et de trouveurs s'est constituée; c'est ce que je garderai de plus précieux de cette expérience.