Lors de notre visite du château de Malmaison, nous sommes passés un peu vite dans la chambre de l'empereur (Clic !).
Mon pauvre cerveau confiné n'avait pas fait le lien entre le mobilier de cette chambre et une enquête quasi-policière que j'avais lue dans un ouvrage de Philippe Krief, Paris Rive droite.
Et c'est Philippe Krief lui-même, fidèle lecteur de Paris-Bise-Art, qui m'a tiré les oreilles en me rappelant l’histoire de la statuette de la victoire et de son épopée tumultueuse...
Mais comme je n'écrirai pas mieux que l'auteur, je lui laisse la parole (n'oubliez pas d'agrandir les images):
Comme vous le voyez, le travail d'historien est parfois proche de celui d'inspecteur de police, et les livres de Philippe Krief regorgent de ce genre d'enquête !
Si vous avez apprécié celle-ci, jetez-vous d'urgence dans les livres de Philippe, vous ne les lâcherez plus !
Ah, au fait, et la statuette ?
Elle est là, sur la table:
3 commentaires:
Merci pour cette visite du "Château de l'été 2020".
Parfois nous aimerions être un nounours géant pour ne pas avoir à porter un masque... J'aime beaucoup ces peluches vagabondes.
article passionnant.
Je m'étais laissé dire qu'au cours des débats en 1810 pour le choix de la statue, les membres de la commission avaient rivalisé de servilité pour la représentation de napoléon (en empereur romain, carolingien, en toge...), à tel point qu'un participant excédé aurait dit : "faite le nu à la grec comme cela vous pourrez mieux lui lécher le cul".
La Victoire ailée s'est envolée,ou la statuette du "clic" est inversée?
Il n'y a plus de portrait à la tenture du "bivouac" pour le vérifier...
L'enquête de police n'est jamais close...
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