Merci à @BorisMouse75 qui m'a envoyé ce chef d'œuvre !


lundi 16 juin 2025

TY2 - La locomotive et les frigos


Nous connaissons tous ce bâtiment biscornu, vestige d'un autre temps, échoué là au milieu d'un quartier glacial et sans charme. Il s'agit des "frigos", ancienne gare frigorifique embranchée sur les rails de la gare d'Austerlitz.


Pour vous aider à situer l'endroit, je vous ai joint les vues aériennes avant/après empruntées au site - génial - Géoportail/remonter le temps.



Je vous épargne la visite des cinq étages de stands, ateliers, galeries, etc...


C'est par là...


Nous nous ruons au rez-de-chaussée vers "la grosse loco" !

La porte est à peine plus large que la loco !

Cette vue saisissante fait immanquablement penser à la - fausse - locomotive de Jean-Paul Goude qui avait défilé sur les Champs-Elysées pour le bicentenaire de la Révolution.


L'endroit est exigu; on manque de recul.


Le tableau de bord est complet:


Les locos vapeur m'ont toujours impressionné par l'impression de force qu'elles dégagent.

Notre loco est du type 150.






Je vous laisse lire les explications de Jean-Michel Frouin qui a réalisé cette installation:


L'instant persifflage de JPD:

Lorsque la ville de Paris a décidé de couler du béton pour édifier ce quartier sans âme, la survie des frigos n'a tenu qu'à un fil.

Mais lorsque le cas de notre locomotive a été abordé, la ville était aux abonnés absents... Ce qui fait qu'il est désormais impossible de l'extraire de son sarcophage !

Merci aux passionnés bénévoles de nous avoir ouvert leurs portes.




vendredi 3 janvier 2025

Bonne année !


 Que tous ceux qui m'ont envoyé des petits mots pour Noël ou pour le jour de l'an sachent que je les ai bien reçus.
En retour, acceptez mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. 

lundi 1 avril 2024

Clap de fin pour Paris-Bise-Art.

 

Le 16 novembre 2008, un gros bloc de charbon illustrait le premier article de Paris-Bise-Art.



C'est aujourd'hui cette même photo qui a la charge d'illustrer ce dernier article.

En un peu moins de seize ans d'existence, ce sont plus de cinq mille articles et quarante mille photographies qui ont été publiés. Ceci a été possible grâce à deux choses : un appareil-photo numérique et un scooter pour se faufiler dans les petites rues (et se garer commodément).



Il n'est désormais plus possible de circuler aisément dans Paris. Quartiers fermés inopinément, rues interdites, travaux interminables semblant à l'abandon... Il semble que la mairie de Paris ait décidé de nous assigner à résidence ; seuls les richissimes et les « pauvrissimes » ont droit à la considération des élus.

Comme un corps humain dont on obturerait les veines et les artères, Paris court vers la thrombose.

Ajoutons à cela la pluie d'amendes incontrôlables permise par la vidéo-verbalisation (plus de 3000 € en deux mois!), sans doute pour payer certains voyages à Tahiti...


De plus, la dégradation du cadre parisien, la suppression des éléments qui ont rendu Paris unique (bancs Davioud, grilles de squares, etc) et le non-entretien de la voirie font qu'une balade parisienne devient vite un parcours du combattant vide de sens.


Tout ce qui a une histoire doit disparaître ! Bientôt il n'y aura plus d'immeubles faubouriens, on comble les « dents creuses », on construit des tours comme dans les années soixante-dix... La maire, dans sa folie mégalomaniaque, veut à tout prix imprimer sa marque...

Comme beaucoup, j'en arrive à être dégouté et à ne plus avoir envie d'une ville que j'ai pourtant tant aimée.

Nul doute que d'autres, plus motivés que moi, sauront prendre le relais. Je leur souhaite bonne chance.

Il me reste à vous remercier pour votre fidélité. Au cours de ces années, une formidable équipe d'amoureux de Paris, de chercheurs et de trouveurs s'est constituée; c'est ce que je garderai de plus précieux de cette expérience.


   


Note aux utilisateurs de smartphones


 

lundi 25 mars 2024

Eglise protestante des Billettes

 Claude P nous a envoyé ces images de l'église des Billettes après sa rénovation:





J'ajoute aux photos de Claude les suivantes qui dormaient dans mes réserves:




Pour mémoire, la façade telle qu'elle apparaissait avant les travaux:



Merci à Claude et merci à moi !

Voir le cloître ? C'est par là: Clic !

24 rue des archives, Paris IV°.

 

La course des (garçons de) cafés

 Notre envoyé spécial est très déçu: la Course des cafés a remplacé la Course des garçons de café - pour des raisons de droit paraît-il) - et il n'y a plus que des carafes d'eau sur les plateaux !























Pour mémoire, la version authentique avec du pinard ! 



Merci à Claude pour ces images !