mercredi 30 septembre 2015

Bibliothèque Sainte-Geneviève

Cette bibliothèque est l'héritière lointaine de l'abbaye Sainte-Geneviève. Elle est abritée depuis 1850 dans un bâtiment plutôt austère édifié en 1851 par Henri Labrouste, place du Panthéon.



A côté du hall d'entrée où divers objets sont exposés, nous pénétrons dans une petite salle de lecture plutôt insignifiante.


Mais c'est au fond de celle-ci que se situe le "Trésor" où malheureusement nous ne pourrons pas pénétrer


Quelques unes des pièces présentées :


Entrons maintenant dans le "cabinet du conservateur" où une somptueuse table de sacristie en marbre polychrome voisine avec une horloge planétaire (Allemagne fin XV°). 



Tout près, le "cabinet de curiosités"  nous montre, comme il était d'usage au XVII° siècle, des objets de diverses provenances supposés élever notre conscience...



... Comme cette peinture sur coton du XVII° siècle représentant 29 ascètes hindous se livrant à différents exercices de yoga (Inde du sud).


Grimpons maintenant l'imposant escalier d'honneur



Un coup d’œil sur le hall d'entrée



Et nous voici dans la grande salle de lecture. 80 mètres de long par 17 mètres de large, haute de 15 mètres, l'ensemble repose sur des colonnes en fonte.



Quand deux époques se rencontrent :


En redescendant, admirez cette "Ecole d'Athènes" de Raphaël... Bon d'accord, c'est une copie exécutée en 1847 par Paul Balze, l'original étant au Vatican.


Avant de sortir, ne ratez pas les deux globes de Coronelli, l'un céleste, l'autre terrestre, posés là au milieu des poussettes... Mais pourquoi sont-ils si mal placés ? Et en plus il y a des reflets !



Plus d'info. sur le site de la bibliothèque : Clic ! 

10 place du Panthéon, Paris V°.

mardi 29 septembre 2015

Réservoir de Grenelle : une bonne nouvelle ?

Nous avions parlé en juin dernier de la menace pesant sur le réservoir de Grenelle ; Paris-Bise-Art s'était associé au concert de protestations ( Clic ! ).


Et bien figurez-vous que ce matin, le journal Le Parisien nous annonçait que le projet allait être revu et que la destruction des bassins n'était plus d'actualité ( Clic ! ).


Un grand bravo à l'association "Respiration Paris 15" et à sa présidente Agnès Lozet (Clic !).


Il ne nous reste plus qu'à espérer qu'une même bonne surprise nous parvienne rapidement pour le Bois Dormoy ( Clic ! ), le stade Championnet ( Clic ! ) ou la tour triangle ( Clic ! ) pour ne citer que ces quelques menaces...

lundi 28 septembre 2015

Théâtre du Ranelagh

Le théâtre du Ranelagh est un miraculé !
D'abord construite comme "salon de musique" par l'industriel Louis Mors sur les terrains de sa propriété, cette salle verra la première française de l'Or du Rhin et bien d'autres œuvres de l'époque.
Le théâtre sera fermé après la mort de Louis Mors (1917), tandis que l'hôtel particulier sera détruit (1930) pour construire les immeubles que nous voyons encore aujourd'hui. Mais on prendra soin de ménager une petite place pour le théâtre !
NB : Compte tenu de la déclivité du terrain, la façade sur rue se trouve "en haut" du théâtre.


Le hall d'entrée, très simple, se situe au niveau du balcon.


N'oublions pas de jeter un œil à la belle verrière :


Nous pénétrons dans la salle par le balcon :


Bois et velours, l'ambiance est vraiment chaleureuse


La salle ne jauge "que" 300 places


Le foyer unit les deux niveaux et paraît presque trop grand pour la taille des lieux.


Sur les murs du foyer, des sous-verres retracent l'histoire du "Théâtre Mors" !


Tout est dans les détails : des abat-jours aux initiales du théâtre !


En descendant à l'orchestre, nous pouvons admirer le plafond à caissons



Et voila ce que vous verriez si vous étiez sur scène !


Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette lettre affichée dans le foyer où George Sand démontre sans fard à Alfred de Musset qu'elle a une furieuse envie...
Saurez-vous la déchiffrer ?


Plus d'information sur le théâtre et son histoire : Clic !

5 rue des vignes, Paris XVI°.

samedi 26 septembre 2015

La gare Saint-Lazare en 1958

Des panaches de fumée, des rames Standard, des autobus à plate-forme, des Simca Aronde, bref toute une époque que vous revivrez en regardant cette vidéo de vingt minutes.
Mettez-vous en mode plein écran et cliquez !

Clic !



image S.N.C.F.

vendredi 25 septembre 2015

Église Saint-Nicolas-le-thaumaturge - Boulogne-Billancourt

Hors Paris

Dans le quartier du Point-du-jour, derrière un  immeuble moderne, se cache la petite église orthodoxe russe Saint-Nicolas-le-thaumaturge.



Vérification : le bulbe bleu est bien là !


L'origine de cette église est bien sûr l'arrivée massive des "russes blancs" en France  après ce qu'on a appelé la révolution d'octobre. On le sait peu aujourd'hui, mais Boulogne, dans sa partie sud, fut à cette époque surnommée Billankoursk tant ces réfugiés ont marqué la ville. Ils étaient nobles, militaires ou médecins, on y voyait la famille Troubetzkoy rencontrer le prince Youssoupov, Alexandre Tarassov ( le frère d'Henri Troyat ) était ouvrier chez Renault ; il  aurait pu côtoyer Nina Berberova ( Lire ses "Chroniques de Billancourt", éd. Actes Sud ).
C'est en 1927 que la communauté russe boulonnaise ( 4000 personnes ) finance la construction de la première église St-Nicolas. Elle sera détruite en 1943 par un bombardement américain qui visait les usines Renault, mais reconstruite au début des années cinquante.



Comme toujours dans les églises orthodoxes, l'iconostase sépare le clergé des fidèles.




Que doit-on dire ici ? Ce n'est pas un jardin de curé... Un jardin de pope ?




132 bis rue du Point-du-jour, Boulogne-Billancourt ( Hauts de Seine ).

mercredi 23 septembre 2015

Encore un saint martelé !

... Mais que fait la police ?
Nous nous trouvons à l'angle de la rue du Cherche-midi et de la rue de l'abbé Grégoire, dans le VI°.
Cette rue s'est appelée "rue Saint-Maur" jusqu'en 1880. A la Révolution, tout ce qui pouvait rappeler l'ancien régime (fleurs de lys) ou l'ancienne croyance fut effacé ou martelé. C'est pourquoi ici le mot "Saint" n'est plus visible.



Angle rue de l'abbé Grégoire et rue du Cherche-midi, Paris VI°.