vendredi 31 juillet 2020

Les jeux d'eau du Plessis-Robinson

Il fait très chaud !
Regardez comme cette ville de trente mille habitants prend soin de son environnement et de ses habitants. Croyez-moi, pour un parisien d'aujourd'hui, c'est presque irréel...
Mettez-vous en grand écran (1 minute) !



Les jets d'eau du parc Léon Salagnac - Malakoff

Il fait chaud !
Comme il est impossible de trouver à Paris des bassins en eau ou des fontaines qui fonctionnent, je suis allé à Malakoff pour vous rafraîchir !
Mettez-vous en grand écran ! (35 secondes)


27 boulevard de Stalingrad, Malakoff (Hauts de Seine).

Jeu de l'été - Juillet 2020 (4) - La réponse - La reine Pédauque

Voici une affaire rondement menée !
Le 26 juillet dernier, notre lecteur Jean-Marie B. me pose une colle à propos d'une sorte de blason rencontré rue Joseph Sansbœuf dans le VIII°.
Ne connaissant pas la réponse, je répercute la question sur le lectorat le plus cultivé du ouaibe le 29 juillet.
Le soir même, nous avions la réponse grâce à Fulgence !


Ce blason évoque la présence jusqu'en 1976 d'un restaurant célèbre, "La Rôtisserie de la reine Pédauque", restaurant qui inspirera à Anatole France un roman un peu oublié aujourd'hui.


Si vous voulez connaître l'histoire de la Reine Pédauque, Clic !
Ci-dessous, son blason tel qu'on peut le voir à Beaune:


On retrouve sur le net quelques traces de ce restaurant fameux qui fut longtemps connu pour l'excellence de sa cuisine régionale avant d'être assimilé aux tractations financières nébuleuses ayant entouré l'assassinat de Jean de Broglie (prononcez "Breuil").


Mais c'est en voyant la dernière façade de la Rôtisserie que je me suis rappelé y avoir déjeuné (fort bien) avec mes parents, lorsque j'étais encore un adolescent boutonneux !


Un grand merci à Jean-Marie B. pour cette question qui nous a permis, grâce au talent de Fulgence, de résoudre une colle. Nous nous en souviendrons la prochaine fois que nous serons bloqués rue de la Pépinière !

Angle rue Jean Sansboeuf et rue de la Pépinière, Paris VIII°.

mercredi 29 juillet 2020

Jeu de l'été - Juillet 2020 (4)

Notre lecteur Jean-Marie B. m'a posé une colle et, n'ayant pas la réponse en magasin, je m'empresse de vous la transférer car, comme chacun le sait, Paris-Bise-Art possède le lectorat le plus cultivé du ouaibe ! 

Nous sommes dans le VIII° arrondissement, à un coin de rue:


Qu'est-ce que c'est que ce machin ? Un blason ? Est-ce ancien ? Je le verrais plutôt récent mais je peux me tromper.


Donc, la question est claire: Qu'est-ce que c'est ?
Et ne me demandez pas de précision, je n'en sais pas plus que vous !


Bonne chance à tous, et merci à Jean-Marie B. pour son envoi !

Ratp - Le 48 Rapée

"48 Rapée", c'est ainsi que les habitués nommaient ce bâtiment à l'histoire oubliée.
Édifié en 1899 par l'architecte alsacien Paul Friesé, ce véritable château urbain avait une double fonction: le long de la Seine, se trouvait le siège de la CMP (Compagnie du Métropolitain Parisien), ancêtre de la Ratp, tandis qu'à l'arrière plan se trouvait la première centrale électrique alimentant le métro.  



En 1927, l'architecte Paul Marozeau réalise cette nouvelle aile, exactement dans le style de Paul Friesé, mort à la guerre en 1917.


La Ratp, lors de sa création en 1948, choisira d'installer son siège au 53 ter quai des Grands Augustins. L'ancien siège de la CMP se verra alors ravalé au rang de bâtiment administratif.

Et c'est dans ce bâtiment que notre lecteur Gilles Gayral travailla de 1984 à 1990. 
C'était à l'époque le CIT (Centre d’Information Téléphonique de la RATP), le fameux 346 14 14 en des temps où l'internet n’existait pas ! 
Je lui laisse la parole.

Voici tout d’abord une vue depuis la passerelle qui enjambait le quai de la Rapée, vue générale de ce magnifique ensemble construit pas Paul Friesé en 1899, siège de la direction de la CMP. Derrière, on aperçoit ce qui était l’usine génératrice électrique, même architecte:


L'entrée du "48 Rapée":


À peine moins célèbre que celui du 36 quai des orfèvres, l'escalier du 48 quai de la Rapée !


Une vue de la cour intérieure, avec les tours à mâchefer, subsistant malgré la transformation de l’usine en chaufferie de la CPCU, avec en arrière plan le bâtiment en béton abritant entre autres le service médical de la RATP.


Et, étant sur place (le CIT étant relogé provisoirement dans le bâtiment béton du 191 rue de Bercy), j’ai pu photographier toutes les phases de la démolition de cet ensemble hautement historique, témoignage de l’art de Paul Friesé, qui fut l’auteur de quelques unes des sous stations du métro, dont celle de Caumartin, où notre service fut relogé dès 1991.
Un des clochetons que l’on abat:


Travaillant dans le « pigeonnier » qui donnait sur le quai, nous avions une vue sur Paris exceptionnelle, et j’ai regretté de voir partir en gravats  cet ensemble à mes yeux magnifique. Aujourd’hui, le siège de la RATP occupe une partie du terrain libéré, du béton et du verre, et un certain manque de charme…




Pour vous faciliter le repérage, voici deux vues aériennes prises en 1985 et empruntées à Geoportail:


Notre bâtiment cerclé de rouge avec sa grande tour et ses deux clochetons. La flèche bleue indique la passerelle aujourd'hui disparue d'où la première photo a été prise.


Je tiens à remercier chaleureusement Gilles Gayral pour ce partage. Ses photos de grande qualité nous aident à nous rappeler un Paris, hélas, disparu.

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lundi 27 juillet 2020

Jeu de l'été - Juillet 2020 (3)

Elle est belle cette horloge avec ses drôles de bestioles, non ?
Mais où l'ai-je photographiée ?


Bonne chance à tous !

Jardin Marielle Franco

Ce nouveau jardin vient d'ouvrir sur le toit d'un hôtel bâti le long de la voie 1 de la gare de l'est.
La rue d'Alsace où il se situe - entre gare du nord et gare de l'est - est plutôt mal fréquentée, et plus l'heure tourne, plus elle se transforme en coupe-gorge. 
Faites comme moi, allez-y le matin !


Conformément au nouveau standard parisien, la rue est à moitié obstruée par des barrières que rien ne justifie sinon gêner les piétons...


De place en place, l'herbe porte encore l'empreinte des corps des dormeurs à peine réveillés:


Le point fort de ce jardin est sa position de balcon sur les voies de la gare de l'est:


D'après des gens très introduits à l'hôtel de ville, ces trucs métalliques remplaceraient les bancs publics... Je discerne mal la convivialité ou le "vivre ensemble"...


Où sont les bancs publics chantés par Georges Brassens ?  


On voit d'ailleurs que les gens fréquentant ce square préfèrent la position couchée, sans doute plus propice à la réflexion...





Je me demande si, sous couvert d'écologie, on n'essayerait pas de nous faire oublier le manque total d'entretien des jardins parisiens ?





Seul élément parisien, cette jolie fontaine qui, de plus, a de l'eau \o/





Non, décidément, n'est pas Adolphe Alphand qui veut !


Rue d'Alsace, Paris X°.


Quand l'art s'efface (suite)

C'est notre lectrice Marie-Thérèse A. qui nous a signalé cette disparition; grand merci à elle !

Il semble que ce soit la nouvelle politique de la mairie de Paris: tout ce qui tend à embellir Paris doit disparaître, le beau est obsolète !


La preuve dans cette vision avant/après de la façade de l'école de la rue de Bercy, au numéro 163.


En revanche, rassurez-vous, la "fresque" en hommage au violeur de la prison d'Osny est toujours en place sur l'école de la place Jan Karsky !


Cimetière américain de Suresnes

Hors Paris

Face à Paris, sur les pentes du Mont-Valérien, se trouve le seul cimetière militaire américain consacré aux deux guerres mondiales.
Géré par "The American Battle Monuments Commission", il constitue une enclave américaine sur le sol français puisque les trois hectares de terrain ont été donnés à perpétuité aux Etats-unis. 


Et oui, si vous voulez voir des grilles propres, venez à Suresnes ! (suivez mon regard...)



L'allée d'honneur mène à une chapelle:



Message personnel au service des parcs et jardins parisiens:
Venez en stage ici pour apprendre ce qu'est un gazon !



La partie centrale de la chapelle est ouverte; on y trouve un livre d'or.







Un salut respectueux à la Bannière étoilée:






Aux 1541 militaires américains morts pendant la première guerre, s'ajoutent 24 soldats inconnus morts pendant la deuxième (seconde ?) guerre mondiale. 



Le cimetière sera inauguré le 30 mai 1919 (Memorial Day) par le président Woodrow Wilson et Madame, en présence du général Pershing et du maréchal Foch.
Il recevra en 1921 le maréchal Pétain qui était à l'époque le grand vainqueur de Verdun...
Plus récemment, les présidents Bush (fils) et Trump vinrent aussi à Suresnes.


Ouvert tous les jours de 9 h à 17 h, sauf le 25 décembre et le 1er janvier, entrée gratuite.

123 boulevard Washington, Suresnes (Hauts de Seine).