lundi 30 juin 2014

Queues de cochon

On trouve encore à Paris de nombreuses queues de cochon plantées dans des maisons pré-haussmanniennes. Vous trouverez ces gros clous tordus en surplomb d'une entrée de cave ou au-dessus d'un soupirail; ils permettaient de faire levier avec une corde pour descendre (ou monter) des charges lourdes.
En voici deux exemples:
 Le premier se cache près de la petite porte rouge à droite du beau portail au 13 rue Champollion: 




Celui-ci se trouve le long de l'église Saint-Etienne-du-Mont, au 18 de la rue du même nom:




13 rue Champollion et 18 rue Saint-Etienne-du-Mont, Paris V°.

vendredi 27 juin 2014

Rosny-Rail - L'autre musée du train

A droite de la jolie gare de Rosny-sous-Bois, un panneau "Musée du Train"... suivons la flèche !


En contrebas, au niveau inférieur de la gare, "Rosny-Rail" vous attend. Quelques matériels à l'extérieur dont une draisine ainsi qu'un rare locotracteur de manœuvre électrique provenant du chemin de fer industriel de la Plaine-Saint-Denis.


... et dès l'entrée, un réseau qui fascine petits et grands.


Une véritable cabine de conduite reconstituée vous permettra de conduire un train miniature comme dans la réalité !


Un antique poste d'aiguillage:


Le bureau du chef de gare:


Une salle de cinéma:


De nombreux dioramas :


Tout ce qui concerne la signalisation, le matériel et les différents équipements:


Plus d'info : Clic !


et de nombreuses maquettes:


Fonctionnant sur le mode associatif, ce musée-découverte est animé par des bénévoles qui se feront une joie de vous accueillir et de vous enseigner la conduite d'une locomotive !

Ouvert le samedi de 14h à 18h.
Entrée: 5,00 €

Rosny-Rail, 1 place des Martyrs de la Résistance, Rosny-sous-Bois (Seine Saint-Denis).


mercredi 25 juin 2014

Le monument à Barye et la fondation "Chi Mei Culture"

A la pointe amont de l'île Saint-Louis, un square porte le nom d'Antoine-Louis Barye, sculpteur majeur du règne de Napoléon III, célèbre pour ses sculptures animalières. Au centre du square, se trouve le monument à Barye dont les deux bronzes furent fondus par l'occupant en 1942.


Sur cette carte postale d'avant-guerre, on voit le monument complet:


Sur cette photographie empruntée à Wikipedia, le monument tel qu'il apparaissait depuis soixante-dix ans:


... et aujourd'hui, grâce à un mécène taïwanais !
Il a en effet fallu qu'une fondation taïwanaise décide de fondre à l'identique les deux bronzes pour redonner vie à notre monument.
En 2011, le groupe supérieur - Thésée et le Minotaure - avait retrouvé son piédestal
Et à présent (23 juin 2014), le Lion au serpent vient compléter cette rénovation.


A l'arrière du monument, deux plaques discrètes évoquent ce mécénat exemplaire:



Un grand merci à la Chi Mei Culture Foundation (émanation de la Chi Mei Corp, une société pétrolière) qui possède un musée à Tainan (Taiwan) ---> Clic ! en anglais.
Voir aussi ce site de Gilles Perrault en français (---> Clic ! ).




Je trouve particulièrement choquant que pas un mot, pas un remerciement n'ait été inscrit sur le site de la Ville de Paris à propos de cette renaissance; il est vrai qu'ils ont fort à faire avec Paris-plage... 


A noter : Deux autres copies ont été exécutées qui seront exposées dans le musée de la Fondation Chi Mei. 

Square Barye, boulevard Henri IV, Paris IV°.

lundi 23 juin 2014

Clinique Oudinot et Ordre Hospitalier de Saint-Jean de Dieu

On pourrait passer devant sans y prêter attention, et pourtant derrière ce mur se cache un magnifique jardin entretenu par les Frères de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu.


A l'accueil de la clinique, en semaine, vous demanderez si un frère est disponible pour vous montrer le jardin, et, avec un peu de chance, vous parcourrez cet espace de verdure isolé de tout.



Une serre bien ancrée dans le sol...




Les habitants de la rue Rousselet ont bien de la chance:


Au fond du jardin, un vieux puits:


Plus d'info: Clic !



Ça, c'est Paris !


Clinique Oudinot, 19 rue Oudinot, Paris VII°.

vendredi 20 juin 2014

Exposition "Charcot, une vie à l'image" - Eglise Saint-Louis, La Pitié-Salpêtrière

"Les folles d'enfer de la Salpêtrière" accueillent les visiteurs de l'exposition "Charcot, une vie à l'image" à l'entrée de l'église Saint-Louis. Cette oeuvre créée par Mâkhi Xenakis rappelle que depuis Louis XIV jusqu'à l'arrivée de Charcot, des milliers de femmes furent enfermées à la Salpêtrière sous les motifs les plus divers et les plus fallacieux.


L'exposition occupe les trois quarts de l'église; une chapelle est laissée au culte.


La mise en scène de Philippe Pumain mêle la science et l'art et permet une lecture à deux niveaux. On peut "survoler" l'exposition et apprécier la beauté des œuvres dans cet écrin majuscule, ou si l'on a plus de temps, on peut lire, examiner, disséquer et comprendre l'étendue des travaux de Jean-Martin Charcot.





Ici, on a ménagé une ouverture pour laisser respirer la statue !




Certains travaux de malades sont bouleversants



Dans une chapelle plongée dans l’obscurité, une magnifique installation d'Ernest Pignon-Ernest: "Extases"


Cette exposition exceptionnelle se tient jusqu'au 9 juillet 2014. L'entrée en est gratuite.

Eglise Saint-Louis, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 83 boulevard de l'hôpital, Paris XIII°.