Egalement appelé hôtel Chéret, hôtel Akermann ou hôtel Ney, du nom de ses occupants successifs.
Paradoxe: cet hôtel porte le nom d'un ancien militaire qui ne l'habita jamais !
Devenu spéculateur, Benoit de Sainte-Paulle commença à lotir le quartier. Il commanda cette demeure à l'architecte Samson-Nicolas Lenoir, mais quand il réalisa la plus-value qu'il pouvait en tirer, il la vendit.
C'est aujourd'hui un des plus beaux exemples de l'époque glorieuse du faubourg.
Le digicode de l'impressionnante porte cochère n'est pas infranchissable...
Les jardins allaient autrefois jusqu'à la rue d'Hauteville; ils ont été depuis morcelés et bâtis. Si l'on contourne l'hôtel par ce petit passage, on découvre une réhabilitation réussie: ces logements ont été aménagés à la place d'anciens ateliers , mais en conservant la vieille structure.
Les deux bas-reliefs représentent l'Abondance et la Prudence.
30 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris X°.